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« Et toi? Tu grimpes quoi ? T’es dans quelles cotations? »

Quel grimpeur n’a jamais eu à répondre à ces questions ? Que l’on pratique l’escalade libre (en paroi ou sur bloc), la cascade de glace ou l’alpinisme, les cotations donnent des informations essentielles à connaître avant de se lancer. Les systèmes sont parfois complexes mais avec quelques explications, les 7b+, A4, M10, IV+, ABO et autres grade V-4 n’auront plus de secrets pour vous !

La Cotation en Escalade Libre

L’escalade libre est la forme d’escalade la plus pratiquée. Il s’agit de progresser uniquement en se servant de ses mains et ses pieds. En escalade sportive, les ancrages sont déjà en place dans la voie. La notion de danger ou d’engagement ne fait donc pas partie de la cotation et seule la difficulté technique est évaluée.

La cotation permet de définir la difficulté d’une voie ou d’un passage. Il existe une échelle de cotations par discipline ou terrain rencontré. Les échelles de cotations varient d’un pays à l’autre mais il est relativement facile de trouver des tableaux de correspondance comme celui-ci pour l’escalade sportive. Concentrons-nous sur les échelles utilisées en France.

comparatif des cotations en escalade dans le monde
Concordance des cotations

L’échelle commence au degré 2 et va jusqu’au 9e degré. Symboliquement, on pourrait dire que le degré 0 représenterait un sol parfaitement plat (sur lequel il est donc extrêmement facile de se déplacer) et le degré 10 un plafond parfaitement lisse (où toute progression est impossible, à moins de s'appeler Spider-Man).

À partir du 4e degré, des sous cotations a, b ou c sont ajoutées et on affine parfois encore la cotation avec des « + » pour préciser un niveau soutenu sans pour autant justifier une cotation supérieure. Par exemple, un 6a+ sera plus difficile qu’un 6a. Un grimpeur débutant commencera souvent par du 4, et atteindra rapidement le 5a (moyennant un minimum de régularité). Un grimpeur plus régulier arrivera souvent à dompter des parois de 5c, 6a, 6b voire 6c. A partir du niveau 7, les grimpeurs sont considérés comme confirmés.  Le niveau le plus élevé à ce jour est 9b+ et seul 2 grimpeurs l’ont atteint: le jeune tchèque Adam Ondra et la légende américaine Chris Sharma. La course au 9c est lancée!

Escalade ©Shutterstock-CandyBoxImages
Escalade ©Shutterstock-CandyBoxImages

En escalade sportive, une ascension est validée lorsque le grimpeur ne s’est pas reposé sur la corde. On dit qu’il a « enchaîné » la voie.

Il y a différentes manières d'enchaîner une voie:

Partez avec un guide faire de l'escalade libre

L’Escalade de Bloc

Le bloc est une discipline de l’escalade où la difficulté est concentrée sur quelques mètres. La lecture de la voie se fait donc le plus souvent depuis le sol, le but étant de maximiser son énergie vers l'effort physique et les enchaînements (attention à bien s'échauffer pour ne pas subir le phénomène des "bouteilles" où vos avant bras ne répondent plus !).

On utilise la même échelle de cotation qu’en escalade sportive en falaise mais en plus dur (6a bloc équivaut environ à 7a falaise). Certains sites de bloc ont leur propre système de cotation comme Annot (du B0 au B14). Le site de Fontainebleau utilise lui des codes couleurs (blanc, jaune, orange, bleu, rouge, noir).

Escalade de bloc - (c) Kazaden
Escalade de bloc - (c) Kazaden

Le Système de Cotation Global

C’est le système utilisé aujourd’hui en alpinisme. Compte tenu de la variété des terrains rencontrés (rocher, neige, glace), il permet de définir les difficultés maximales rencontrées et prend en compte l’ampleur de la course (durée, altitude, engagement, difficulté d’itinéraire, etc…).

F: Facile
PD: Peu Difficile
AD: Assez Difficile
D: Difficile
TD: Très Difficile
ED: Extrêmement Difficile
ABO: ABOMINABLE!

Des + ou des - sont parfois ajoutés pour affiner la cotation. La cotation globale est généralement complétée par la cotation des difficultés de chaque terrain rencontré sur l’ascension, et par un niveau d'exposition au vide. Consultez notre article dédié pour tout savoir sur les cotations en montagne.

Escalade ©Shutterstock-Corepics
Escalade ©Shutterstock-Corepics

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L'Escalade Glaciaire

Les cotations en escalade sur glace (avec piolets et crampons) indiquent le degré de « sérieux » de la course (du grade III au grade VII) et la difficulté technique de l’ascension allant de 1 (passages entre 50 et 60°) à 7 (longs passages verticaux voire surplombants, ancrages fragiles).

Lorsque la glace se fait rare et que des passages sont en rocher, on utilise le sytème de cotation de l’escalade mixte aussi appelé Dry Tooling, de M1 à M7.

L’Escalade Artificielle

L’escalade artificielle (à ne pas confondre avec l’escalade en salle!) consiste à progresser en tirant sur des pitons ou des coinceurs à l'aide d'étriers. Cette technique permet de franchir des passages trop difficiles pour de l’escalade libre (à mains nues). Le système de cotation, de A0 à A6, prend en compte la difficulté technique et l’engagement.

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Les cotations, quelque soit la discipline, ont toujours une part de subjectivité et les débats sont sans fin. Une prise sera parfois trop loin pour des petits gabarits, une cascade de glace en mauvaise condition sera bien plus délicate que la cotation annoncée.

Pour améliorer votre technique quelque soit votre niveau, faire un stage d’escalade ou d'alpinisme sera toujours bénéfique. Chez Kazaden, nous avons un réseau de professionnels diplômés d’état qui seront toujours à vos cotés pour vous faire progresser !

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La descente de la Vallée Blanche est un itinéraire hors piste grandiose, parmi les plus longs au monde et évoluant au coeur du massif du Mont Blanc. Un must qui, comme pour toute sortie en haute montagne, nécessite de bonnes compétences ou l’encadrement d’un guide.

Toutes nos descentes de la Vallée Blanche

Sur la base de 4 personnes, comptez en moyenne 130€/personne pour la remontée mécanique + encadrement par un guide (200€ avec la location du matériel complet). Dans cet article, après quelques rappels sur le tracé de cette descente et le niveau nécessaire (ski ou snowboard), nous vous donnons toutes les précisions sur les tarifs pratiqués et l'équipement requis.

descente de l'arête de l'aiguille du midi
Descente de la Vallée Blanche - Chamonix-Mont-Blanc - ©Kazaden

En quoi consiste la Descente de la Vallée Blanche à ski ?

Au départ de Chamonix, capitale mondiale de l’alpinisme, vous emprunterez le téléphérique de l’Aiguille du Midi qui vous emmènera à 3842m d’altitude en une vingtaine de minutes. Une fois au grand air, il vous faudra descendre l’Arête de l’Aiguille du Midi puis chausser vos skis ou snowboard avant de vous élancer pour une descente de 23km et plus de 2000m de dénivelé.

Descente de la Vallée Blanche ©Vimeo
Descente de la Vallée Blanche ©Vimeo

Si vous n’avez pas l’habitude de skier en haute montagne sur un terrain glaciaire, faites appel à un guide de haute montagne. Il choisira le meilleur itinéraire en fonction des conditions, de la météo et du niveau de votre groupe :

En condition de décembre à mai, la boucle complète dure 4 à 6 heures. Si vous devez emprunter le train du Montenvers pour votre retour dans la vallée, il faudra arriver à la gare avant 16h30. Un guide de haute montagne s’assurera que ces horaires sont respectés et évitera bien des galères ou frayeurs à la tombée de la nuit.

Nos formules pour la Vallée Blanche

Qui peut réaliser la Descente de la Vallée Blanche en ski ou en snowboard?

Vous serez dans l’ambiance haute montagne dès la sortie du téléphérique. Descendre l’Arête de l’Aiguille du Midi peut impressionner et l’usage des crampons est courant. Il vous faudra donc un pied sûr mais des cordes fixes sont généralement en place pour vous aider.

Descente de la Vallée Blanche ©Vimeo
Descente de la Vallée Blanche ©Vimeo

A ski, l’itinéraire classique de la Vallée Blanche peut être comparé en difficulté à une piste rouge. La pente est généralement faible mais vous devrez maîtriser votre vitesse en toutes circonstances et être capable de suivre les instructions du guide.

Les itinéraires de l’Envers du Plan et du Grand Envers exigeront un meilleur niveau technique, à l’aise sur une piste noire.

En snowboard, l’itinéraire classique est inadapté car pas assez raide et souvent en traversée. Ce sont donc les routes de l’Envers du Plan et du Grand Envers qui sont empruntées. Votre niveau devra être excellent pour profiter sereinement de ces itinéraires dans une pente parfois soutenue et crevassée.

Vous devrez avoir une bonne condition physique car une grande partie des itinéraires chemine au dessus de 3000m. C’est pour cela qu’il est en principe déconseillé de faire la Vallée Blanche avec des enfants, même s’ils ont un bon niveau de ski. Plus sensibles à l’altitude et au froid, ils s’épuiseront plus rapidement.

Les ados et jeunes habitués aux conditions difficiles pourront néanmoins se joindre à un groupe encadré par un guide qui aura donné son feu vert pour les faire participer.

Les Tarifs de la Descente de la Vallée Blanche et pourquoi prendre un guide.

Tous les itinéraires de la Vallée Blanche sont en hors piste non sécurisé, non balisé et en haute montagne. Si le niveau technique en ski, par exemple pour l’itinéraire classique, est assez modeste, il faudra toutefois avoir une bonne connaissance de la haute montagne et de l’évolution sur glacier pour évoluer en toute en sécurité. Certaines zones sont crevassées ou exposées aux chutes de séracs et les erreurs d’itinéraire peuvent vite vous exposer.

Descente de la Vallée Blanche ©Flickr
Descente de la Vallée Blanche ©Flickr

Un guide de haute montagne pourra vous apporter son expertise et vous permettre de profiter pleinement du cadre de la Vallée Blanche. Fin connaisseur du terrain et des conditions, il saura vous emmener sur la meilleure neige.

Coté tarifs, comptez entre 310€ et 350€ pour un groupe jusqu’à 4 personnes et environ 15€ par personne supplémentaire. Les groupes excèdent rarement 6 personnes. Le pass pour le téléphérique est à votre charge (49€ par personne, 62€ si vous devez finir avec le train du Montenvers). Pensez également au matériel technique (cf paragraphe suivant). Voici un tableau récapitulatif des prix :

ElémentTarif indicatif
Encadrement par un guide (jusqu'à 4 personnes)310 - 350 €
Personne supplémentaire15€
Remontée mécanique49 - 62 €
Skis freeride25 - 35 €
Chaussures de ski10 - 15€
Kit sécurité12 - 15 €

Trouver mon guide pour la Vallée Blanche

Comment s’équiper pour une Vallée Blanche?

Vous l’avez compris, la descente de la Vallée Blanche à ski ou en snowboard n’est pas une entreprise anodine et votre matériel devra être adapté:

Votre guide de haute montagne pourra vous fournir le matériel de sécurité et vous conseiller pour le reste en fonction des conditions. Il gèrera également l’encordement sur les sections où cela est nécessaire (arête, crevasses).

La descente de la Vallée Blanche est un incontournable de Chamonix et une expérience à vivre pour tous les amateurs de ski hors piste comme pour ceux qui souhaitent découvrir l’ambiance de la haute montagne. Engager un guide vous permettra d’évoluer en sécurité sur l’itinéraire le mieux adapté à votre niveau. Il vous fournira le matériel indispensable et vous conseillera en fonction des conditions nivologiques et météo. Sur Kazaden, nous avons un réseau de guides partenaires qui proposent la descente de la Vallée Blanche. Contactez-les, vous ne serez pas déçus!

Descendez la Vallée Blanche avec un Guide

Un froid piquant revient vous glacer au petit matin ? Bientôt, les sommets commenceront à blanchir et vos cuisses vibrent à la seule pensée de la saison hivernale qui approche ?  Et oui, il est grand temps de choisir votre future paire de skis ! Afin de vous aiguiller dans votre choix, nous vous détaillons les principales caractéristiques techniques ainsi que les différentes familles de skis. Ainsi, vous trouverez LA paire correspondant à votre pratique et vos envies.

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Bien choisir ses skis : les grands principes

Connaître les caractéristiques techniques des skis comme leur taille, la largeur au patin, le flex, la spatule, le talon et le rayon vous aidera à comprendre leur comportement en glisse et à orienter votre choix pour bien les choisir.

Rappelons tout d’abord qu’un ski se compose de trois parties:

Au delà de la spécificité de ces différentes parties, des critères généraux vous guideront dans votre choix :

L’intérêt de la spatule

La spatule qui correspond à la partie avant du ski peut être plus ou moins relevée suivant les différentes gammes de skis. Peu relevée sur piste pour maximiser le contact avec la neige, elle est plus haute et progressive pour faciliter le déjaugeage en poudreuse. On parle aussi de rocker pour des spatules très progressives. Au plus extrême, vous verrez par exemple des skis à double spatule symétrique (twin-tip) pour les skis freestyle!

©Alexander Rochau Shutterstock
©Alexander Rochau Shutterstock

Comprendre l’importance de la largeur au patin pour bien choisir ses skis

Le patin est la partie du ski située sous la chaussure. Sa largeur va directement influencer la portance  en poudreuse, la maniabilité ou encore l’accroche sur neige dure. A chaque programme sa largeur au patin ! Généralement, la largeur au patin est de 80 à 90mm pour la piste et entre 95 et 100mm pour le hors-pisteLes skis les plus fins font 62mm au patin et son principalement destinés à la course. Ainsi, l’accroche en neige dure est maximale et le passage de carre à carre plus rapide. Rappelons-le, les carres sont les arêtes métalliques coupantes situées sur chaque coté et qui permettent l’accroche du ski sur la neige ou la glace. A l’inverse, on peut aller jusqu’à 130mm de largeur au patin pour les skis destinés aux neiges très profondes. Ces skis dits « fat » apporteront un maximum de portance dans la poudreuse des hors-pistes.

La fonction du talon

L’arrière du ski est aussi important. Taillé pour favoriser l’accroche et la relance en sortie de courbe, il s’arrondit lorsque l’on souhaite plus de tolérance et des skis moins physiques.

Bien choisir ses skis : quelle taille préférer ?

Un choix souvent délicat. On choisit généralement entre 15 à 5cm en dessous de sa tailleQuelle importance pour la pratique du ski ? Des skis courts favoriseront la maniabilité, tandis que des skis longs favoriseront la stabilité à haute vitesse. En ski freeride, nous vous conseillons jusqu’à 10cm en dessus de votre taille pour favoriser la portance en poudreuse et la stabilité.

Bien choisir le flex de son ski

Le flex correspond à la rigidité de votre ski. On choisit le flex d’un ski en fonction de son gabarit et de son niveau de pratique. Les forts gabarits, et les skieurs puissants en grande courbe prendront des skis rigides qui supporteront de fortes contraintes et garderont une bonne accroche en neige dure. Les skieurs plus fins et moins physiques s’orienteront à l’inverse sur des skis souples, moins fatigants et plus maniables. Dans la neige poudreuse ou tracée, la souplesse joue également le rôle d’amortisseur et absorbe les imperfections du terrain.

Un rayon adapté à votre style

Le rayon caractérise la courbe naturelle d’un ski en prise de carre. On peut ainsi choisir un ski axé sur de la godille serrée ou, à l’inverse, favoriser les grands virages. Un rayon court, inférieur à 14m, favorisera les petits virages serrés pour un ski maniable. Un rayon long, plus de 18m, sera adapté aux grandes courbes à vitesse élevée. Les skis FIS (Fédération Internationale de Ski), de haut niveau, vont au-delà des 30m pour les disciplines de vitesse comme le Slalom Géant, le Super-G et la Descente!

Les différentes familles de skis

Maintenant que vous connaissez les principales caractéristiques d'une paire de skis, à vous de déterminer quel style de skis choisir ! A chaque skieur sa famille de skis. Piste / carving, racing, all-mountain, freeride, freerando ou freestyle. Quel skieur êtes-vous?

Piste et carving

Vous aimez surtout profiter des pistes fraichement damées pour enchaîner les courbes ? Orientez votre choix sur des skis piste et carving. Ils sont étroits (de 65 à 75mm au patin) pour favoriser l’accroche et le passage d’une carre à l’autre. Deux questions vous permettront ensuite de préciser vos recherches :

Si votre prise de carre est franche et puissante quel que soit la pente ou la neige, il vous faudra des skis rigides, avec un talon taillé. En revanche, si vous fatiguez vite et préférez faire déraper vos skis, choisissez des skis plus souples, courts et avec un talon arrondi. Ils seront plus tolérants et moins fatiguant.

Une question de style mais une question importante ! Si votre but est la vitesse et les grandes courbes, il faudra choisir des skis avec un grand rayon de courbe (ou radius), autour de 18m. Pour des petits virages et plus de maniabilité, il faudra regarder du côté des rayons courts, inférieurs à 14m.

©Wikimedia
Ski sur piste - la base de la discipline ©Wikimedia

Racing

Lorsque vous arrivez en station de ski vous ne vous posez pas de questions : direction le stade de slalom pour manger du piquet et faire chauffer les cuisses ! Vous choisirez vos skis en fonction de votre discipline, slalom, géant ou encore skiercross et de vos performances (FIS ou pas FIS?). Attention, ces skis n’ont qu’un but : engranger de la vitesse. A ne pas mettre sous tous les pieds sous peine de vous faire éjecter à la première courbe...

All-mountain

Place à la polyvalence ! Piste ou hors-piste, c’est selon les conditions et l’humeur du jour. Si vous aimez toucher à tout avec une seule paire de skis, regarder du côté des all-mountain peut être très intéressant. Les all-mountain sont des skis efficaces pour tailler des courbes en piste comme pour slalomer entre les mélèzes. Vous pourrez choisir votre profil de ski avec une largeur allant de 85mm pour ceux privilégiant la piste, à 100mm pour une orientation plus freeride (hors-piste). Des skis à tout faire, sans se prendre la tête !

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Freeride

Vous skiez pour la poudreuse et le hors-piste? Au bord de l’hystérie à chaque grosse chute de neige et toujours à la recherche de nouvelles pentes vierges ? Pas de doute, vous êtes un freerider ! Vous choisirez vos skis en fonction de leur largeur, de 95mm au patin pour le freeride « classique » à 100-110mm pour les Fat des grands jours, voire même 130mm (!!!) pour les Big Mountain.

Plus la largeur sera importante, plus vous aurez de portance en neige profonde. Attention toutefois, au-delà de 100mm au patin, l’accroche sur la neige dure en couloir ou dans le raide se complique. A vous de voir les conditions que vous voulez privilégier et la polyvalence recherchée, les skis de freeride pouvant tout à fait se débrouiller sur piste à condition de rester dans des largeurs raisonnables.

Vous entendrez également parler de Rocker. Il s’agit d’une spatule très progressive qui améliore la portance en poudreuse, rendant les skis très ludiques et faciles. Fini les séances de sous-marin dans un mètre de neige fraiche ! En revanche, les rockers importants auront tendance à vibrer sur piste ou en neige dure. Coté longueur, prenez 5cm sous votre taille si vous voulez garder une bonne maniabilité (très utile dans la forêt !) et prenez plus grand si vous voulez privilégier la portance et la stabilité à haute vitesse (jusqu’à +20cm).

Ski freeride ©Wikimedia
Ski freeride ©Wikimedia

Freerando

Une pratique en vogue et donc une gamme en plein essor, mêlant freeride et ski de randonnée. Il ne s’agit ni plus ni moins de skis de freeride allégés mais restant très performants à la descente (de toute façon, vous n’aurez plus de jambes une fois en haut !). Les spécificités du matériel de freerando se trouvent surtout dans les fixations et les chaussures, débrayables pour la montée. L’usage de peaux de phoque (synthétiques !) collées sous vos skis permettra un effet anti-retour pour vous hisser vers les sommets tout en gardant les skis aux pieds.

Les largeurs se situent généralement autour de 95mm au patin voir plus. Choisissez-les légèrement sous votre taille pour faciliter la montée ou plus longs si vous aimez dévaler les pentes à pleine vitesse. Vous pourrez alors faire quelques mètres de dénivelé en haut des remontées mécaniques pour rejoindre un couloir ou vous évader sur les pentes vierges à l’écart des stations de ski. Pensez alors à prendre de l’eau !

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Le freerando : un mélange de freeride et de ski de randonnée ©Creative Commons

Freestyle

Enchaîner les tricks (les figures) avec style, c’est ce qui vous motive. Des rails au big air, vous passez la plupart de votre temps au snowpark ou sur un kicker (une bosse) taillé à côté des pistes.

Vos skis seront donc bi-spatulés pour skier dans les deux sens. Vous trouverez des skis très ludiques et faciles à faible vitesse pour vous amuser. Les riders confirmés préfèreront des skis exclusifs dont le rôle sera le même qu’un pas de tir de la NASA : la mise en orbite. Renseignez-vos bien ! On trouve également des skis bi-spatulés très larges, destinés au backcountry, un mélange de freeride et de freestyle où le terrain naturel (souvent des barres rocheuses) est utilisé pour envoyer des figures. Si le cœur vous en dit...

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Figure impressionnante en Freestyle ©John Robert-NIcoud - Pexels

Nous espérons que cet article vous aidera à vous y retrouver dans la jungle des skis disponibles sur le marché. Posez-vous les bonnes questions sur votre pratique, votre niveau et vos envies et le plus difficile sera fait ! D’une manière générale, évitez les extrêmes (skis FIS ou très larges) si vous n’avez pas déjà une paire plus polyvalente. Et surtout, une fois au grand air avec des petits glaçons dans le nez, ne vous torturez plus l’esprit sur votre matos et profitez des montagnes !

Vous recherchez un guide de montagne pour vous accompagner dans toutes vos sorties freeride ? Rendez-vous sur Kazaden.com en cliquant sur le lien ci-dessous et découvrez vite toutes les sorties proposées par nos moniteurs et guides diplômés !

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