Entre les vidéos de cours de yoga avec des chèvres et les photos de yogi à l’envers, vous avez du mal à vous faire une idée sur le type de yoga qui vous correspondrait ? On vous explique les grandes lignes des principaux styles de yoga pour vous aider à y voir plus clair. Après ça, vous serez prêts à choisir la retraite de yoga qui correspond à vos envies et à vos besoins.
D’abord, on a tendance à assimiler le yoga à sa composante “sportive” uniquement. Que ce soit selon la tradition Raja-Ashtanga à huit piliers, ou selon la tradition Kriyâ à trois branches, vous verrez que les asanas (terme donné aux postures, un des éléments de la pratique du yoga) participent à un cheminement bien plus large. Le but étant, in fine, de vous emmener vers un état extatique, en communion avec tous les êtres vivants.
Il est vrai que les personnes qui pratiquent le yoga au sens sportif du terme ne s’aventurent pas toujours dans les autres sphères. Cependant, réduire le yoga à une seule pratique sportive serait une erreur. Lors d’une séance, vous vous rendrez vite compte que les asanas ont une influence sur votre état mental ; plus léger, profond et clairvoyant en partant qu’en arrivant.
Passons maintenant au cœur du sujet ! Pour connaitre le type de yoga qui vous correspond, il est d'abord important de comprendre ce dont vous avez envie.
La pratique du Hatha fait appel aux mêmes postures (asanas) que le Vinyasa et l’Ashtanga, mais le rythme avec lequel vous les enchaînez diffère et à l’inverse des deux autres styles, on passe d’une pose à une autre sans transition spécifique. Plus lent, il est souvent apprécié par des personnes qui souhaitent découvrir ou pratiquer le yoga en douceur. Tout au long de la séance vous travaillez à aligner et calmer votre corps, vos pensées et votre esprit. Vous faites d’ailleurs plusieurs exercices de respiration. Ne vous méprenez pas, chaque style de yoga est physique, que le rythme soit lent ou rapide : vous sentirez vos muscles les jours qui suivent !
Originaire de Mysore, une ville du sud de l’Inde, l’Ashtanga a une structure bien définie en six séries d’enchaînements. On en pratique une seule par séance, souvent la série primaire “Yoga Chikitsa”, les autres étant très difficiles. Dans chacune, vous retrouvez d’abord cinq salutations au soleil A puis cinq B, suivies de postures maintenues pendant plusieurs respirations. Lors d’une séance d’Ashtanga, vous utilisez une forme de respiration particulière : l’Ujjayi. Vous régulez votre débit d’air grâce à votre glotte située au niveau des cordes vocales, ce qui produit une sorte de sifflement et de chaleur interne... rien de mieux que tester pour comprendre ! Réchauffés à la fois par l’Ujjayi, les chants auṁ et śāntiḥ et le flow des asanas, vous détoxifiez et dynamisez efficacement votre corps. Transpiration garantie !
Le Vinyasa est fondé sur l’Ashtanga mais la structure d’une séance est beaucoup plus libre. Vous retrouvez les mêmes asanas et portez une attention forte à la respiration (plus ou moins similaire à l’Ujjayi selon les professeurs) mais le déroulement d’une séance n’est pas fixe comme l’est une séance d’Ashtanga. Il est aussi caractérisé par le “flow” : musique, respiration et fluidité entre les postures concourent à vous faire entrer dans un état d’alignement avec vous-même. Vous vous sentez en cohérence avec vos mouvements et ressentez pleinement votre énergie sans aucune pensée. Notez que les transitions dans une série Vinyasa sont aussi importantes que les poses en elles-mêmes.
De façon très simplifiée, le Bikram, c’est du yoga dans une salle où il fait très chaud… (environ 40°c). Créé par Bikram Choudhury, le Bikram a ensuite inspiré d’autres yogis qui ont repris le concept de haute température et d’humidité avec une certaine liberté dans l’enchaînement des asanas : c’est ce qui a donné les différents types de Hot Yoga. Pendant une heure et demi en général, vous enchaînez vingt-six postures fixes associées à deux exercices de respiration. Les enchaînements et la forte chaleur vous aident à fortement détoxifier votre corps. Adeptes de sauna et hammam, on vous recommande de tester.
Vous êtes perfectionniste et aimez aller au bout des choses ? L’Iyengar pourrait vous correspondre ! Parfois surnommé yoga de la précision, il vous invite à porter toute votre attention sur les détails anatomiques et d'alignement de chaque posture. Vous tenez vos positions pendant des temps assez longs et utilisez des accessoires (blocs, chaise…) afin de les faire parfaitement. L’Iyengar est particulièrement reconnu pour ses vertus thérapeutiques, notamment pour soulager les maux de dos. Quittez votre écran d’ordinateur ou votre smartphone et allez tester !
Le Kundalini est un peu plus difficile d’approche et parfois déstabilisant car il participe à la libération d’émotions enfouies. Grâce à des mouvements rythmiques, exercices de respiration, chants et stimulations sonores, vous faites circuler votre énergie à travers votre corps. D’après les adeptes, il permettrait aussi de débloquer la libido…
Lors d’une séance de Yin, le rythme est plutôt lent et vous tenez vos positions entre trois et cinq minutes. Vous travaillez en profondeur les tissus conjonctifs autour des articulations, en particulier au niveau des genoux, du bassin, du sacrum et de la colonne. L’objectif du Yin est de vous aider à rester à l’aise en position assise lors de vos méditations.
On distingue souvent le Nidra des autres styles de yoga car ici pas de chien-tête-en-bas, ni de posture du combattant, mais plutôt une pratique qui amène à un état de relaxation. Vous êtes allongés sur le sol (en “savasana”) et suivez mentalement les instructions de votre professeur. Ce dernier vous guide pour d’abord vous détacher de l’extérieur et de vos pensées négatives, puis dans un second temps, visualiser des images qui vous font du bien ou répéter des mantras. Rien de tel qu’une séance de Nidra pour améliorer votre sommeil : on dit que trente minutes de Nidra serait équivalent à deux heures de sommeil !
Bien d’autres pratiques existent et fleurissent régulièrement au sein des studios de yoga : acroyoga à pratiquer en binôme, restorative composé de mouvements doux, sans compter tous les dérivés du Bikram (Baptiste, Forrest, Corepower…).
A vous de jouer maintenant pour sélectionner et tester ceux qui correspondent à vos envies et besoins du moment. Notez qu’un bon moyen de découvrir plusieurs types est de partir en retraite yoga où vous pratiquerez des styles différents selon les jours et les moments de la journée.
Une course au Large est un type de compétition à la voile sur de longues distances. Il y a deux types de courses au large : en tour du monde ou en transocéanique (à travers un océan). Elles se distinguent des régates, car le parcours n’est pas délimité par des bouées, mais des « portes » sont à franchir pour les courses au large. Réalisable en solitaire, en double ou en équipage, de multiples courses existent dans le monde entier. À la recherche de sensations fortes, de réaliser un rêve ou de voir son nom inscrit dans l’histoire de la voile, des milliers de skippers amateurs et professionnels prennent part à des courses au large chaque année.
Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir les courses au large les plus emblématiques.
C’est sûrement la course la plus compliquée au monde. Une course autour du monde d’environ 40 000 kilomètres, en solitaire, sans escale et sans assistance, rien que ça ! D’ailleurs, sur 138 participants seulement 71 ont franchit la ligne d’arrivée des Sables-d’Olonne en Vendée, c’est dire sa difficulté. Tous les skippers du monde entier voulant relever un défi de taille prennent part au Vendée Globe, cet événement prend place tous les 4 ans et est seulement réservé aux voiliers monocoques 60 pieds IMOCA.
Avec un parcours de 45 000 milles soit environ 72 500 km, la Volvo Ocean Race est l’épreuve sportive la plus longue et la plus rude du monde. Réservée aux monocoques, elle passe par 4 océans, fait escale dans 12 villes réparties sur 6 continents différents. Course au large en équipage, avec escale et organisées tous les 3 ans, elle voit s’affronter les meilleurs marins du monde, sur les mers les plus difficiles du globe. Ce marathon océanique est une course emblématique, au même titre que les JO et l’America’s Cup, les marins font tout pour remporter cette épreuve et voir leur nom inscrit sur les anneaux d’argent du trophée de la Volvo Ocean Race.
En 1968/1969 eut lieu la course du Golden Globe du Sunday Times où Sir Robin Knox-Johnston réalisa le premier tour du monde en solitaire et sans escale de l’histoire. Un retour de la course se déroula en juin 2018 pour rendre hommage à ce fabuleux moment d’histoire : réaliser un tour du monde en solitaire et sans escale, dans les mêmes conditions que lors de la traversée de Sir Robin Knox-Johnston : sans électronique et sur des bateaux de l’époque. Une course au large qui met de côté la performance pour mettre l’aventure au-devant de la scène.
Ce n’est pas vraiment une course au Large, mais elle en a toutes les caractéristiques. Il s’agit de récompenser l’équipage qui réalise ou améliore le record mondial du tour du monde à la voile, soit environ 40 000 km sans assistance et sans escale. Le record actuel est détenu par IDEC Sport, skippé par Francis Joyon, en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes. Tous les types de navire et d’équipage sont autorisés, une seule règle : « Les navires seront propulsés par la seule force du vent et de l'équipage et toute sorte d'énergie non propulsive sera autorisée. ». Cette course est un vrai défi nautique, pour les marins en quête de records !
Skippers professionnels et amateurs se réunissent tous les 4 ans pour relier Saint-Malo à Point-à-Pitre et essayer de battre le record de 7 jours 15 heures 08 minutes et 32 secondes établis par Loïck Peyron en 2014. Cette course au large totalement unique en son genre réunit 6 catégories de bateaux différents allant du monocoque de 39 pieds aux multicoques de plus de 60 pieds. C’est une course emblématique et chargée d’histoire, la traversée de l’océan Atlantique réserve toujours des surprises aux marins et le spectacle est au rendez-vous.
Anciennement appelée Route du Café, cette course au Large qui tient son nom d’un partenariat entre la Ville du Have et la marque de café Jacques Vabre, est une transatlantique en double qui part du Havre pour rejoindre l’Amérique du Sud. Après une parenthèse entre 2013 et 2015 où la Transat arrivait à Itajaí au Brésil, les bateaux se retrouvent aujourd'hui à Salvador de Bahia, ville choisie en hommage à l'épopée du commerce maritime franco-brésilien à la grande époque de la caféiculture. Les marins s’affrontent pendant 2 semaines pour les plus rapides d’entre eux sur 4 classes de bateaux différents.
La Transpac ou Transpacific Yacht Race en Anglais est une course au large reliant Honolulu à Los Angeles par l’océan Pacifique nord. Catalogué comme une des grandes courses océaniques du monde, elle soutient en 2015 l’opération Ocean Cleanup. Dans une zone très polluée par des déchets en tout genre, tous les équipages s’engagent à donner les coordonnées GPS des déchets volumineux pendant la course comme au convoyage retour.
De Plymouth sur la pointe sud de l’Angleterre à New-York aux Etats-Unis, cette traversée en solitaire peut paraître simple mais relève surtout d’une vraie prouesse technique. Les conditions climatiques et de vent sont difficiles du début à la fin. Le parcours ne bénéficie pas d’une deuxième partie plus calme avec des vents chaud et agréables comme pour d’autres courses au large. Une quarantaine de bateaux répartis en 4 classes différentes viennent braver les nombreuses dépressions qui balayent l’océan Atlantique avec un vent de face pendant la quasi-totalité de la course.
C’est LA course au large pour la classe mini : une transatlantique qui relie la France aux Antilles avec une escale aux Îles Canaries ou à Madère. En solitaire et à bord d’un monocoque d‘une longueur maximale de 6,50 mètres, c’est un vrai exploit sportif que les concurrents essayent de relever. Ils s’affrontent sur 2 classes : les prototypes qui sont des bateaux laboratoire et les bateaux de séries, qui sont des anciens prototype ayant fait leurs preuves. Avant tout une aventure humaine, cette course au large réunit skippers amateurs comme professionnels à la poursuite d’un rêve.
Course en solitaire en trois ou quatre étapes, la Solitaire du Figaro fait partie des courses les plus intenses. Créée en 1970, elle s’effectue obligatoirement depuis 1991 à bord d’un Figaro Bénéteau. Le parcours évolue chaque année mais part en général de France, passe par différents pays européens : Royaume-Uni, Irlande, Espagne ou Portugal pour revenir finalement en France. Elle a lieu tous les trois ans.
Ces courses sont réservées aux skippers expérimentés, vous souhaitez vous mettre dans la peau d’un skipper professionnel et participer à une course au Large ? Vous entraîner pour préparer une compétition ? Ou tout simplement vivre une expérience hors du commun ? Des stages existent ! Chez Kazaden nous vous proposons de vivre une expérience voile sportive totalement unique !
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