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La France regorge de nombreux sites avec un charme unique et des paysages époustouflants. Le mythique GR 70 est un des sentiers de randonnée les plus célèbres de France. En empruntant ce grand chemin de randonnée, partez sur les traces de l'écrivain, auteur du roman L'île au Tresor et découvrez une nouvelle facette de l'Hexagone.


Sur les pas de Rober Louis Stevenson

En 1878, Robert Louis Stevenson entreprend une traversée solitaire à travers les Cévennes avec comme seule compagnie une ânesse nommée Modestine. Il a parcouru 272 km depuis la ville du Puy-en-Velay jusqu'à Ales. Ce célèbre écrivain raconte d'ailleurs son périple dans un livre intitulé Voyage avec un âne dans les Cévennes. Ce sentier de randonnée actuellement connu sous le nom de Chemin Stevenson ou GR 70 fascine toujours autant les marcheurs. Il traverse les plateaux volcaniques du Velay, les terres du Gévaudan, le Mont Lozère et les paysages majestueux des Cévennes. Pour découvrir d'autres idées de randonnées ou de voyage dans les Cévennes, rendez-vous voyageva.com.

Le Velay, le point de départ du GR 70

C’est un pays historique situé dans le sud-est du Massif Central dans le département de la Haute-Loire. Sa capitale est la commune du Puy-en-Velay d'où Robert Louis Stevenson a commencé son périple de plus de 200 km.

Avant d'entamer le périple le long du GR 70, une visite de la ville du Puy-en-Velay s'impose. Elle possède un patrimoine riche dignement représenté par la Cathédrale Notre-Dame. Classé patrimoine mondial de l'UNESCO, l'édifice religieux arbore six coupoles et un décor magnifique. Le rocher Saint-Michel d’Aiguilhe est une des curiosités de la ville. Il abrite une petite chapelle.

Depuis Puy-en-Velay, la commune de Monastier-sur-Gazeille est la première étape de Stevenson. C'est dans ce village qu'il a acheté sa fameuse ânesse. Le village abrite un musée de Croyance Populaire. Des festivals y sont régulièrement organisés.

Une étape dans le village du Bouchet-Saint-Nicolas est l'occasion de découvrir le lac du Bouchet pour un moment de détente au bord de l'eau. Une petite balade dans le village dévoile les maisons typiques de la région ainsi qu'une statue de Stevenson et de Modestine.

Le Gévaudan, l'étape intermédiaire du GR 70

Le Gévaudan se caractérise par des paysages de moyenne montagne. L'ancienne province française se trouve au nord-est de la région Occitanie. Avec une nature préservée, elle offre un cadre idéal pour les randonnées. La région compte des lieux incontournables comme les gorges du Tarn et de communes au passé riche à l'instar de Langogne. Elle est dotée de châteaux médiévaux et de musées comme le musée d'Arts Sacrés.

Pour une pause gourmande, les spécialités locales comme les manouls ou la coupétade sont à dégoter. Le village Notre-Dame-des-Neiges possède pour sa part une magnifique abbaye. Elle est entourée de vallées et de forêts. Robert Louis Stevenson y a séjourné. Le tracé du GR 70 passe au niveau de la commune de Chasseradès. Plus qu'un simple point de passage, c'est une destination à visiter absolument pour monuments comme l'Église du XIIe siècle classée monument historique et son viaduc.

La région du mont Lozère, le point culminant des Cévennes

Le mont Lozère abrite une biodiversité et un paysage spectaculaires. Ses formations granitiques offrent aux randonneurs des vues à couper le souffle. La région possède de nombreux atouts comme des villages médiévaux, le lac de Villefort ou le Pic de Finiels qui a été gravi par Robert Louis Stevenson.

Dans cette région, les randonneurs passent par la commune de Bleymard situé dans le département de la Lozère. Elle possède de jolis monuments comme la chapelle Saint-Jean du Bleymard datée du XIIe siècle, la maison Peytavin ou l'église Saint Jean Baptiste.

Le Pont-de ontvert est une des communes traversées par le GR70. Le château de Grizac et le pont de Montvert sont les joyaux de la cité. Ils sont tous deux déclarés monuments historiques.

Les Cévennes, l'étape finale du GR 70

Faisant partie du Massif Central, les Cévennes s'étendent sur plusieurs départements et sont une destination incontournable pour les amoureux de la nature. La région possède des musées, un des plus beaux villages de France et une construction médiévale célèbre, le pont de Gard.

Le petit bourg de Florac - étape du GR70 - est apprécié pour sa nature et ses constructions anciennes. Il abrite également le Siège du parc National des Cévennes au sein du château de Florac. Une magnifique église domine le quartier médiéval de la commune.

Saint-Jean-du-Gard surnommée la perle des Cévennes est un haut lieu du tourisme de la région. C'est une des dernières étapes de l'aventure de Robert Louis Stevenson et de son ânesse Modestine. Le vieux Pont ainsi que la tour de l'horloge font partie des emblèmes de la cité. Un train à vapeur fait chaque année le bonheur de nombreux touristes.

La ville d'Ales marque la fin du périple pour les randonneurs ayant parcouru GR 70. Avec ses monuments comme la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, son parc floral de La Prairie ou son musée du Colombier, Ales est une ville qui mérite que l'on s'y attarde.

D'après l'Organisation Mondiale du Tourisme, à l'heure du tourisme de masse, moins de 5% des sites touristiques du globe rassemblent plus de 95% des voyageurs - avides de poster sur instagram une vue de la Tour de Pise, de la Baie d'Halong ou des Chutes du Niagara.

Chez Kazaden, nous avons toujours prôné une façon différente de voyager, basée sur l'esprit d'aventure et le rapprochement avec la nature, loin des sentiers battus. Mais ce n'est pas la seule façon de voyager hors les clous. Aventure, cyclotourisme, slow travel, voyages culinaires, spirituels ou motorisés, découvrez 6 de voyager, différemment.

#1 L’aventure : au cœur de la nature

Rando aux Lofoten (c) Paul Gaillard

Partir à l’aventure est l’occasion de plonger au coeur de la nature sauvage et de s’imprégner de son incroyable force. L’exploration active de paysages exceptionnels, de la montagne au désert en passant par le grand large, permet un retour aux valeurs originelles du voyage. De la croisière en Corse, à l’ascension de l’Aconcagua, en passant par le trek dans le désert et la plongée en Egypte, l’aventure est accessible à tous les niveaux physiques et sous des formes très variées : croisières en voilier, trek/rando, alpinisme, kitesurf, plongée...

L’aventure, c’est aussi l’occasion de partager des émotions uniques avec vos compagnons de voyage. Le dépassement de soi-même en haute altitude, la beauté incomparable du grand large ou même des moments de partage authentiques avec vos proches ou le groupe, sont des instants précieux que seuls la nature est capable de procurer. 

#2 Les voyages motorisés : la liberté du roadtrip

Voyage moto en Himalaya (c) Soloviova Liudmyla

Le road trip ou voyage motorisé est avant tout un synonyme de liberté. Associé à l’épopée des premiers colons de l’Ouest américain, le road trip est aujourd’hui une manière de voyager et de parcourir le monde de façon efficace. Les voyages motorisés permettent de se déplacer où bon vous semble, à votre rythme, au gré de la route et des rencontres effectuées sur votre parcours. Sillonner les grands parcs nationaux de l’Ouest dans votre Combi Volkswagen, découvrir l’Australie, l’outback et ses plages de rêve en Jeep, ou même réaliser un voyage moto en Royal Enfield jusqu'aux 5 602 m du Khardung La, plus haut col carrossable du monde (5 602 m - Inde), autant de possibilités uniques de partir pour une aventure à l’état brut. La référence dans le secteur : Planet-Ride.

#3 Les voyages culinaires : découvrir le monde avec ses papilles

Chef cuisinant du Calmar en Chine (c) aphotostory

Une autre façon originale de découvrir une destination est de thématiser son voyage autour de la gastronomie et le terroir. Certaines agences, comme Wine Passport ou Comptoir des Voyages, en ont d'ailleurs fait leur spécialité et vous permettent d'accéder à des produits et savoirs-faire exceptionnels. C’est une façon originale de découvrir la culture d’un pays, ses traditions culinaires, ses saveurs, le tout en prenant le temps de partager de bons repas. Découvrir le Japon via sa gastronomie, la Méditerranée en suivant la route des oliviers ou bien déguster de merveilleux whisky dans les highlands Écossais, impossible pour nous de choisir une destination tant les possibilités sont nombreuses. Restaurants, caves intimistes ou petits boui-boui sans prétentions, peu importent vos envies et vos goûts, le monde et sa gastronomie s’offrent à vous ! 

#4 Le Slow travel : le luxe de prendre son temps 

Prendre son temps en Slow Travel

Le “Slow travel” est est en vogue, en témoigne le succès de l'émission TV "J'irai dormir chez vous". Son principe est simple : prendre son temps et ralentir au moment de découvrir un pays. Loin de l’accélération constante du tourisme de masse, le Slow travel porte l’accent sur la patience ainsi que sur l’impératif de vivre comme les populations locales, afin de découvrir en profondeurs leurs coutumes et mode de vie. Cela passe notamment par des séjours plus longs et hors des sentiers battus. Le rythme des visites ralentit et celles-ci s’orientent désormais vers des sites moins fréquentés et surtout bien plus authentiques que les sites touristiques majeurs. Le Slow travel, c’est aussi l’art de laisser place à l’improvisation, émancipation salvatrice de la logistique tentaculaire des voyages traditionnels. C’est enfin une façon unique de voyager en réduisant son impact sur l’environnement en espaçant ses déplacements, en limitant les vols internationaux et en privilégiant le covoiturage et les transports en commun. 

#5 Les voyages spirituels : éveiller sa conscience du monde

Jeunes moines au Tibet (c) SantiPhotoSS

Selon un proverbe tibétain, “le voyage est un retour vers l’essentiel”. En effet, partir pour un voyage spirituel, c’est faire le choix de non seulement découvrir un nouveau pays, mais aussi de se redécouvrir. Dans une époque où le temps accordé à soi-même fond comme neige au soleil, ces voyages offrent la possibilité d’une escapade hors du temps. C’est l’occasion de ne faire qu’un avec son environnement, de prendre le temps de découvrir la culture du pays, de faire le point sur soi-même et de revenir à sa vie quotidienne avec un état d’esprit neuf. Même si les pays asiatiques (Inde, Japon, Thaïlande, Népal…) sont globalement plébiscités pour leur philosophie de vie accordant une place prépondérante à la spiritualité, il est possible de se rendre dans le reste du monde pour y trouver l’éveil spirituel. 

#6 Le cyclotourisme : le monde à vélo

Cyclotourisme (c) Wanderound

Le cyclotourisme permet de prendre le temps de découvrir ou redécouvrir son environnement, le tout, dans un respect total de l’environnement. Ainsi, les passionnés de vélo pourront découvrir l’hexagone et son patrimoine exceptionnel (les châteaux de la Loire, le Mont Saint Michel ou le Palais des papes à Avignon) au gré des différents itinéraires balisés d’EuroVélo. Vous pourrez aussi rouler aux confins du monde, à la rencontre de paysages préservés, loin de tout, comme la Carretera Austral sillonnant la Patagonie Chilienne, ou la route du Pamir au Tadjikistan, massifs montagneux quasiment hors du temps. Attention cependant à certains itinéraires, nécessitant une condition physique impeccable ainsi qu’une préparation minutieuse. Nous conseillons notamment de télécharger l’application Mécano Vélo comportant de nombreux conseils techniques et fiches utiles une fois sur la route.

Face à la situation sanitaire liée au COVID-19, les règles du tourisme national et international évoluent constamment. L'accès aux destinations est soumis (ou non) à des conditions & procédures variables. De même, certaines questions se posent aux vacanciers concernant notamment l'aérien, les politiques d'annulation et les tests de dépistage. Kazaden vous informe en temps réel sur la situation, et vous donne les conseils pour vous permettre de voyager en toute sérénité.

Ouverture des destinations & procédures de tests

Mise à jour du 02/06/2021

Le point sur la situation et les évolutions attendues, pays par pays.

Travel

En France (hexagone & DOM-TOM)

DOM-TOM : levée des motifs impérieux à partir du 9 juin 2021

En Europe (principales destinations Kazaden)

Pour une information fiable sur les conditions en Europe (à jour) : Carte interactive de l'Union Européenne

Information : un test retour est nécessaire depuis n'importe quel pays d'Europe.

Hors Schengen (principales destinations Kazaden)

De nouvelles annonces sont prévues pour la levée des restrictions sur les voyages en dehors de l'Union Européenne à partir du 9 juin prochain. Un certain nombre de destinations seront alors accessibles.

Pour suivre l'évolution de la pandémie dans différents pays du monde : Outil de suivi des cas du journal Le Monde
Pour une information fiable sur les conditions dans le Monde (à jour) : Carte interactive du Monde

Ne pouvant être exhaustifs sur toutes les destinations, nous priorisons celle où ont principalement lieu les séjours Kazaden.

Afrique

⚠️ Les voyages hors UE sont pour l'instant interdits, potentielles levées des restrictions le 9 juin.

Amérique du Sud & Caraïbes

⚠️ Les voyages hors UE sont pour l'instant interdits, potentielles levées des restrictions le 9 juin.

Asie et Océanie

⚠️ Les voyages hors UE sont pour l'instant interdits, potentielles levées des restrictions le 9 juin.

FAQ COVID-19

De nombreuses questions émanent des vacanciers, notamment concernant l'aérien, les annulations et les procédures de test.

1. Questions sur l'aérien

Ai-je un risque de me faire contaminer pendant le vol ?

L'air des avions est renouvelé toutes les 2 à 3 min par un système de ventilation équivalent à celui de laboratoires de recherche en pharmaceutique. Pour un grand nombre de destinations, un test PCR est demandé 48 à 72h avant le vol. Le risque est donc très limité, d'autant que le port du masque y est systématique. Néanmoins le risque zéro n'existe pas, il est donc conseillé d'éviter au maximum le contact avec des surfaces en parties communes, et de se nettoyer régulièrement les mains. En cas de cas à bord, la liste des passagers permettra de prévenir l'ensemble de l'avion.

Si la compagnie annule le vol mais le séjour est maintenu, que se passe-t-il ?

Cela dépend de vos CGV et il faut donc se renseigner au cas par cas auprès de votre interlocuteur Kazaden avant de finaliser votre réservation.

Que se passe-t-il si je n’ai pas les résultats de mon test à temps pour embarquer dans l’avion ?

La plupart des compagnies ne posent pas de soucis si l'on présente un certificat de test qui démontre notre démarche et notre bonne foi. Néanmoins, les politiques des compagnies peuvent être variables et évolutives, donc mieux vaut se renseigner en amont. De même, appeler l'ambassade ou le consulat du pays de destination pour vérifier que le certificat du test suffit. Sur les délais, la plage de temps demandée vise à garantir la validité du test, et constitue une limite maximum. Attention à ne pas non plus faire le test en dernière minute, sous peine de ne pas avoir les résultats à temps.

2. Questions sur les annulations & modifications

Que se passe-t-il...

...en cas d'impossibilité de réaliser mon voyage (re-confinement local, destination fermée...) ?

Vous vous verrez proposer un report de votre séjour à des dates ultérieures ou un remboursement. Demandez les conditions spécifiques de votre séjour dès le premier contact avec votre interlocuteur.

...si je contracte le COVID-19 et ne peux voyager ?

Il est très rare que les prestataires acceptent de vous rembourser, ce sont donc généralement les CGV qui s'appliquent. Pour vous protéger contre ce risque, nous proposons désormais une assurance "multi-risques COVID19" qui couvre le risque lié à la contraction du COVID-19 dans le mois qui précède le départ, ainsi qu'un refus d'embarquement suite à prise de température. Nous interroger pour plus de renseignements.

...si je souhaite annuler mon voyage car j'ai peur de me rendre dans la destination ?

Dans ce cas là, ce sont les CGV de votre séjour qui s'appliquent. Pensez bien à les consulter en amont de votre réservations.

...si le programme du voyage est modifié pour des raisons liées à l'épidémie ?

De même, ce sont les CGV qui s'appliquent. Dans la plupart des cas, la modification d'itinéraire ne justifie pas une annulation de votre part. N'hésitez pas à poser les questions en amont à votre interlocuteur Kazaden.

...concernant mes transports, si le séjour est annulé ?

Pour obtenir le remboursement/avoir sur vos billets d’avion ou de train vers/depuis le lieu de séjour, vous devez vous tourner vers votre compagnie aérienne ou ferroviaire.

3. Questions sur les règles sanitaires

Quelles sont les règles spécifiques à la mer et à la montagne ?

Plaisance & activités nautiques

En France, la plaisance est depuis le 2 juin exemptée des règles de distanciation sociale, avec une limite de 10 passagers par bateau. Il est donc possible de réserver une cabine ou privatiser un voilier sans soucis. Néanmoins, certains arrêtés locaux peuvent limiter l’accès à certains ports ou criques. De même, les activités nautiques sont autorisées sur tout le littoral français, sauf rares exceptions locales. Le port du masque est nécessaire dans les espaces confinés.

À l’étranger, l’accès à la plaisance est généralement une conséquence de la réouverture des frontières. Se renseigner néanmoins auprès des experts Kazaden.

Activités de montagne

Les activités de montagne sont autorisées sans restrictions depuis le 2 juin, moyennant le respect des règles sanitaires en vigueur (sauf cas particulier comme pour les Calanques). Il est notamment plus que recommandé d’essayer de maintenir la distance sociale (y compris lors de la pratique), d’utiliser au possible du matériel individuel et de s’engager sur des itinéraires de son niveau.

Concernant les refuges, la plupart ont rouvert en mettant en place les normes sanitaires. Certaines petits refuges sont fermés.

Quelles sont les mesures sanitaires adoptées ?

Afin de garantir la sécurité sanitaire des voyageurs, nos experts locaux ont adapté les séjours dans le cadre des préconisations gouvernementales :

En plus de cela nous vous conseillons de :

Que faire en cas de symptômes lors de mon séjour ?

Les symptômes clés

Les symptômes clés du virus sont une forte toux, une fatigue inhabituelle, une élévation de température, mais aussi une gêne respiratoire, des courbatures et/ou un mal de tête.

Certaines personnes expriment également une perte de l’odorat et du goût, des troubles digestifs ou à la gorge.

J’ai des symptômes suspects, que faire ?

Si vous êtes dans le cas d’un séjour encadré, prévenez tout de suite votre guide, skipper, moniteur ou tout autre encadrant. En cas de séjour non encadré, appelez un médecin.

Si les symptômes deviennent inquiétants, n’attendez pas et appelez tout de suite le SAMU (15). En cas de plaisance, vous pouvez joindre le CROSS (Centre Régional d’Opérations de Secours et de Sauvetage) par VHF – canal 16.

La personne malade doit au possible rester isolée. Rapidement, un test sera réalisé auprès de la personne suspecte ainsi que toutes les personnes ayant été en contact rapproché avec elle. L’issue du test détermine une éventuelle mise en quatorzaine.

Si vous envisagez de passer des vacances farniente à Madagascar, ne manquez pas une escale à Nosy Be, surnommée l'île aux parfums. Située à quelques encablures au nord-ouest des côtes Malagasy, l’île possède de nombreux atouts : plages de sable fin paradisiaques bordées par des eaux cristallines et turquoise, fonds marins d'exception, faunes et flores atypiques, lacs volcaniques, conditions de vent soutenues…  Tour d’horizon de cette véritable perle de l’Océan Indien.

Une île à l’infrastructure hôtellière complète

L'un des hôtels de Nose Be © Marco Assini

Nosy Be est – tout comme la capitale Antananarivo l'une des deux principales portes d'entrée lors d'un voyage à Madagascar. Véritable vitrine touristique de Madagascar,  elle dispose d’une infrastructure hotellière complète et de liaisons efficaces vers le continent. On y trouve des bungalows relativement rudimentaires pour les budgets serrés, des « guests house » pour maximiser les échanges culturels avec les locaux, ainsi que des Resorts de luxe vous permettant de bénéficier de services de conciergerie. Tous ces hébergements vous proposent des excursions pour découvrir la faune, la flore et les paysages de l’île, ainsi que de nombreuses activités.

Les plages incontournables de Nosy Be

Plage de Nosy Iranja, Madagascar

Au cours de vos vacances balnéaires sur l'île aux parfums, il serait bien évidemment insensé de ne pas faire un tour sur ses plages idylliques. Les plus réputées sont la page d'Ambatoloaka, la plage de Madirokely et celle de la baie d'Ambondrona. Au Nord-Ouest de l’île, vous trouverez également la plus réputée de toutes : la fameuse plage d'Andilana , avec son sable fin bordé d'un côté par des palmiers et de l'autre par des eaux cristallines relativement calmes, qui en font un spot très prisé  des baigneurs et pour les activités nautiques.

Un condensé d’activités nautiques

Corail en baie de Nosy Be © Joakant

Lors de votre passage sur les magnifiques plages de Nosy Be, vous pouvez très bien vous adonner au farniente et lézarder. Toutefois, la richesse de cette île réside surtout dans l’architecture de ses baies et les conditions de vent associées, mais aussi dans ses îlots alentours et la richesse des faune et flore sous-marines.

À l’occasion d’un voyage en Algérie, Stéphane et ses amis ont exploré le parc du Tassili N’Ajjer, situé à la frontière avec la Libye et en plein désert du Sahara. 5 jours d’aventure dans des paysages grandioses : un condensé de roches ciselées par les vents, d’étendues désertiques de couleur ocre et de dunes de sable rouge. Mais également une immersion au cœur de la culture Touareg, un peuple riche de ses traditions et d'une grande générosité. Récit.

Coucher de soleil dans le désert du Tadrart © Thibault LR

Psartek l’Algérie ! Nous sommes le 29 Février 2020. Cela fait 2 mois que nous attendons ce moment avec impatience. Thibault et Fanny – qui vivent à Alger depuis que Thibault a accepté une position au sein de l’Ambassade, un an plus tôt – ont préparé ce voyage de longue date avec l'agence locale S2S et veillent depuis plusieurs semaines à l’obtention de nos sacrosaints visas ! C’est chose faite (non sans sueurs froides) pour les autres membres de l’expédition : Alexandre, Anne-Claire, Clément, Jean, Marie, Romain et moi. Et on sent déjà qu’on a bien fait de troquer les vacances au ski contre une aventure dans un pays riche de son histoire et de son peuple.

Jour 1 : Oh, Djanet

Après une journée de détente et de retrouvailles, rendez-vous est fixé à l’aéroport d’Alger avec notre guide Tarek. Décollage à 23h vers Djanet, ville de 15 000 habitants aux portes du désert (va savoir pourquoi de nombreux vols ont lieu de nuit, mais l’aéroport est bien rempli !). À l’arrivée, première déconvenue : le sac de trek d’Anne-Claire est sérieusement amoché. Heureusement, "AC" se fait vite une raison et ne se froisse pas trop. On se débrouillera.

Nous retrouvons nos guides et leurs 4x4, direction l’hôtel. Nos chambres sont des petites cases pointues qui s’appellent Tadrart, Dider, Tikoubaouine... On se sent déjà dans l’ambiance.

Notre hôtel à Djanet au petit matin © Hiba Rahal

Jour 2 : en avant la caravane

Réveil sous le ciel bleu et le soleil qui chauffe. A cette saison, le climat est plutôt doux, 10° le matin, 25°C l’après midi : on sent que le paramètre soleil va être déterminant. Nous sommes répartis en trois groupes dans les voitures, direction le désert. Notre chauffeur s’appellera Abdelassem (et non Abdesselem comme nous l’avons cru pendant 3 jours !). Le voyage commence, avec l'écoute de nos premières musiques Touareg. Elles berceront notre quotidien tout au long du voyage. Sur la route, un panneau qui indique Libye (avec une faute d’orthographe svp) ou Niger, c'est au choix !

Panneau atypique à l'entrée du Tadrart © Damien Bregonsul

Nous poursuivons vers la Libye pour arriver au parc, à l'entrée duquel se trouve un barrage militaire. En effet, la zone, quoique proche de la Libye, est très sécurisée par l'armée, ce qui nous rassure un peu au vu de la situation géopolitique. L’agence avec laquelle nous partons a même pu obtenir que nous soyons exemptés d’escorte à l’intérieur du parc, pourtant systématique pour le personnel d’ambassade en Algérie.

Nous y sommes. Peu à peu, le parc révèle ses premiers paysages grandioses : étendues sableuses et roches sculptées par le vent, aux allures d’Ouest Américain. Nous évoluons vers les profondeurs du parc avec nos 4x4 qui se frayent un passage sur les routes escarpées.

Entrée du Parc de Tadrart © Romain H.

Quelques arrêts pour déjeuner et observer nos premières peintures rupestres. Nous profitons d’un arrêt sur une dune pour nous dégourdir les pattes, et faire nos premières cabrioles dans le sable.

Déjeuner sous un acacia © Romain H.

Dunes de sables © Thibault LR

Le paysage laisse place à de superbes étendues rocheuses. Nous arrivons dans le fond d’une vallée. C’est là que nous établirons notre premier camp. Le thé d’accueil est de mise, et nous découvrons peu à peu les membres de l’équipe : en plus de nous 8, on compte Ziad, Damien, Marouane et Adel, qui viennent aussi visiter la région ; notre accompagnateur Tarek ;  ainsi qu’une véritable caravane Touareg : 3 conducteurs, 1 guide, 2 cuisiniers, 3 mécanos et 1 musicien. Rien que ça !

L'un des 4x4 dans un décor de roches © Romain H.

Nous sommes particulièrement impressionnés par la logistique déployée pour nous, avec tout ce petit monde qui a mis en place un espace de diner/veille et nous a préparé notre premier magnifique dîner : sherba (soupe traditionnelle algérienne à la viande), langue d’oiseaux aux dattes. Un régal ! À l’issue du dîner, première veille avec les musiciens, et premier ciel étoilé.

À propos des étoiles dans le Sahara

Pour les astronomes en herbe, il est à noter que non seulement le désert du Sahara offre un spectacle qui dépasse l’entendement – une fois la lune « couchée » - mais de plus c’est l’occasion d’observer un ciel légèrement différent de celui de nos latitudes. En effet, l’Algérie est immense et nous sommes très au sud, à une latitude similaire à Cuba. Grâce à l’appli Stellarium de Romain, nous révisons nos constellations : Orion, les Gémeaux, le Lion, le Grand Chien...

Ciel étoilé dans le désert © Damien B.

 

Jour 3 : pas folle la dune

Réveil 8h30. L’état de forme du groupe est aléatoire, certains ont encore les yeux collés. Il paraît qu’une personne dans le groupe a ronflé, or dans le désert avec ce silence absolu… Personnellement je n’ai rien entendu. Le groupe met en place des raisonnements par triangulation de tentes pour déterminer le responsable de ce bruit parasite. Ce sera un leitmotiv de la journée !

Notre guide Haïssa qui entame la marche © Romain H.

La journée débute par un temps de marche, dans la chaleur du désert. Les paysages s’éloignent des allures de désert du Mojave pour se faire plus lunaires, avec une dominante de sable plus jaune.

Le décor devient plus jaune © Romain H.

En fin de matinée, nous reprenons les 4x4 direction la « cathédrale », un ensemble d'arches ou "portes" ouvertes sur les dunes. Ma soif de grimpe se réveille rapidement, et je décide d’attaquer cette ascension par la paroi de droite, plutôt que par le chemin normal. Pas la meilleure idée : je progresse vite, mais me retrouve en fin de course face à un passage un peu vertigineux. Plus impressionnant que difficile, cela passe sans trop de difficulté, mais petite frayeur quand même ! Première photo de groupe.

La Cathédrale, portes sur le désert © Damien B.

Vue d'en haut - paroi de gauche à éviter © Romain H.

Photo de groupe avec notre guide Haïssa © Damien B.

La suite de l’après midi, nous apercevons nos premiers chameaux pour arriver au lieu du camp 2 : en contrebas d’une immense dune de sable, qui culmine à 1 080 mètres d'altitude. Et forcément, on ne peut pas ne pas aller en haut. La montée sur 300 m de dénivelé n’est pas aisée, du genre « j’avance d’un pas je recule de deux » à cause du sable qui glisse sous notre poids.

Montée de dune, pas facile facile © Thibault LR

Mais l’effort en vaut la peine : en haut, le paysage est grandiose, fait de plateaux désertiques à perte de vue. La Libye n’est pas loin, à 20km. Nous admirons le coucher du soleil. Anne-Claire a ramené son drapeau breton, histoire de conquérir le désert, tandis que Haissa tape la pose !

Ces bretons, ils sont partout ! © Jean R.

Haissa, guide Touareg © Jean R.

La redescente se fera en surf humain pour certains, en roulant pour d’autres. D’ailleurs les coulées de sable créent des vibrations qui résonnent dans la dune. On se dira que c’est le « grondement de la terre ». La journée se conclue sur un couscous, puis une nouvelle veillée sous les chants Touaregs, avec le thé bien-sûr !

Vue sur la Libye depuis le sommet © Romain H.

 

Petite parenthèse sur le thé dans la tradition Touareg

Chez les Touaregs, le thé se prend à toute heure de la journée : matin, midi, goûter et soir, parfois jusque tard dans la nuit puisque les veillées de chants peuvent durer jusqu’au petit matin ! Si le thé est un moment convivial et de partage, le service obéit à certaines règles, que respectera tout Touareg qui se respecte :

Le thé est en préparation © Romain H.

 

Jour 4 : Zaï zaï zaï zaï

Au réveil des troupes, on réalise que Romain s’est levé 1h auparavant pour observer le lever du soleil du haut de la dune. De belles photos et un timelapse réalisé.

Lever de soleil depuis la grande dune © Romain H.

Une fois le camp plié, nous prenons la route à pied direction un rocher en forme de trophée, histoire de se rappeler qui a « ramené la coupe à la maison ».

We are the champions © Romain H.

Nous poursuivons notre chemin à la découverte de cavités dans les roches. C’est l’occasion d’apprendre quelques principes de base de survie dans le désert.

Principe numéro 1 : si, dans ta traversée du désert, tu rencontres l’ombre, prends garde à ne pas t’y reposer trop longtemps. Tu risquerais de t’habituer à la fraîcheur et de ne jamais repartir !

Principe numéro 2 : là où il y a des cavités, il y a des serpents ! A l’entrée d’une des cavités, Ahmed le chef du groupe demande au guide de vérifier que le serpent est parti. "C'est bon, il semble parti depuis quelques heures. Les traces ondulées dans le sable commencent à s'estomper." Rassurant... ou pas !

Nous reprenons la route, et l'équipe d'organisation nous a préparé une surprise : un déjeuner au cœur d’un rocher. « Psartek le palace ! », comme dit Zyad. On se régale dans ce cadre somptueux.

Déjeuner "royal" au milieu d'un rocher © Damien B.

L’après midi, les routes se font plus escarpées et mettent les capacités de nos pilotes à rude épreuve. C’est qu’il faut progresser à travers de véritables enchaînements de tas de sable, roches, creux à prendre au ralentit, et dunes à pleine vitesse... le tout en ménageant le plus possible les 4x4, qui sont de vieux modèles des années 80. En effet, l’électronique des modèles actuels ne résisterait pas aux conditions du désert ! Or comme ce sont les outils de travail des Touaregs, ils y apportent le plus grand soin.

Bords de routes escarpées © Jean R.

Nous nous installons pour le camp 3, où Marwan, principal suspect des ronflements, est prié de se mettre un peu à l’écart ! Certains d’entre nous improvisent une pétanque avec des coloquintes - des fruits du désert qui ressemblent à des pastèques naines – tandis que Ziad court après sa tente, qui s’est envolée, sous les rires des touaregs.

Au menu du soir, une galette de couscous cuite sous le sable. La recette ? Cuire la galette 2 fois 20 minutes sous les braises, puis la sortir, l’émietter et la plongée dans une sauce de type chorba. De quoi nourrir ton homme – et c’est si bon que Damien en reprend 3 fois !

Serge-Marc improvise avec son jerrican © Romain H.

La veillée de ce soir là prend une tournure festive : les touaregs sont en forme, Serge-Marc (dont le père a voulu choisir un prénom français !) a pris un jerrican en guise de djembé et lance des cris réguliers. Nous chantons et dansons de nombreuses heures, c’est un vrai marathon, jusqu’au coucher de la lune à 3h.

 

A propos des musiques Touaregs

Nous avons de la chance, car notre musicien est, d’après les dires de Tarek, le « meilleur de la région ». Les chants touaregs sont pour la plupart des chants traditionnels, ou bien des dérivés de musiques algériennes connues repris à « la sauce touareg ». Leurs paroles sont souvent des principes de base pour une bonne existence, et prônent la simplicité, le respect des autres, la fuite de la matérialité…

Les musiques démarrent lentement, initiées par le musicien, puis peu à peu le rythme s'accélère, on frappe dans ses mains et on se met à danser. Le rythme progresse encore et on se laisse emporter dans une espèce de transe. Un chant peut durer parfois 10 minutes ! Une fois la musique terminée, l'énergie retombe et le musicien part de façon douce sur une autre mélodie. Et ainsi de suite...

Notre musicien et sa mandoline © Damien B.

 

Jour 5 : vers le Nord

Notre marche matinale est l’occasion de comprendre pourquoi les touaregs sont toujours couverts. Réponse de Haïssa : pour protéger la peau, en premier lieu, mais surtout pour conserver l’humidité. En effet, en étant bien couvert, l’humidité perdue à travers les pores est conservée. Cela permet de garder les vêtements légèrement humides, et ainsi de conserver une température modérée près du corps.

Discussion avec Haïssa, qui porte l'habit traditionnel © Thilbault LR

En ce 5ème jour, nous quittons la partie Sud du parc (le Tadrart) pour aller explorer le Nord. Nous reprenons la route pour plusieurs heures : il faut dire que le parc est grand comme la Corse ! Les vallées défilent, avec de grandes étendues de sable sur lesquelles nous avons la sensation de glisser, à pleine vitesse. Seul incident sur la route, une crevaison, que les mécanos réparent en 3 min chrono, grâce à une rustine. Chapeau !

Route sur sable vers le Nord © Romain H.

Nous arrivons en fin d’après-midi dans un paysage digne de Star Wars : une immense étendue de sable ocre, au sein de laquelle se dressent de grands rochers façonnés par le vent. Nous commençons à dresser le camp du soir, mais les touaregs semblent inquiets...

C'est ici la course de module de Star Wars ? © Jean R.

Au bout de 15 minutes, la consigne est donnée. Une tempête arrive, il faut aller s’abriter ! Nous rangeons tout en vitesse, et montons dans les 4x4. La visibilité est réduite, les vents de sable se font de plus en plus intenses, mais au détour d’un virage, les pilotes s’enfoncent dans une vallée protégée. Nous y passerons la nuit. Le temps se calme, nous improvisons une petite virée aux alentours, avant de rentrer au bivouac. Ce soir, Tarek a trouvé une guitare, donc nous aurons la chance d'avoir Alexandre qui accompagne le musicien lors de la veillée...

Petite virée avant la veillée © Romain H.

 

Jour 6 :  à la clairefontaine

Romain a proposé d’aller voir le lever du soleil depuis les hauteurs. Cette fois, je serai de la partie. Réveil matinal donc, pour aller faire un peu de grimpette. Et ça vaut le coup : devant nous, le paysage se dévoile, à mesure que le soleil monte derrière la montagne. Magistral !

En haut du caillou © Romain H.

Vue panoramique depuis le sommet © Romain H.

Aujourd’hui, Tarek nous a promis qu’on se baignerait. Cela fait plusieurs jours qu’il évoque « l’oasis », qui se trouve actuellement à 1 heure à pied. La randonnée est variée et ludique, cela grimpe pas mal. Certains, ayant le vertige, ne sont pas super à l’aise, mais le groupe les aide dans la progression, qui se fait sans encombre.

Accès vers l'oasis © Romain H.

Et enfin, la voilà, cette étendue d’eau au milieu du désert ! Elle n’est pas bien chaude (de 12 à 18°C selon les différents pronostics), mais on est tous heureux de se laver autrement qu’aux lingettes pour bébé !

Petite trempette dans l'oasis © Jean R.

C’est notre dernière journée dans le désert. Nous quittons les étendues de sable et de roche pour faire un tour au souk de Djanet. On reprend contact avec la civilisation, puisque depuis que nous sommes partis de métropole, nous n’avons pas eu accès à internet ! Nous prenons quelques nouvelles, l’épidémie semble progresser en France, on est plutôt contents d’avoir été coupés de la psychose ambiante. Marie n’est pas au top, la blague tombe : « T’as chopé le Corona dans le désert Marie ?! ».

Dernière surprise du programme : nous passons une dernière veillée dans le désert, tout près de l’aéroport, bien rassasiés par notre dernier repas : du mouton cuit dans le sable, sous les braises. L'occasion de chanter encore quelques "Soudani Soudani..." et nous quittons les Touaregs, avec le sentiment de dire au revoir à notre nouvelle famille.

Notre dernière veillée improvisée © Damien B.

 

Merci à Anne-Claire pour ses notes qui m’ont permis de rédiger ce récit. Aux photographes en herbe pour les super clichés. À tout le groupe pour ces moments magiques passés ensemble, loin de la civilivation. À Tarek et l’agence S2S Travel pour l’organisation. Et aux touaregs pour nous avoir reçus comme les leurs.

Expatrié pendant 3 ans en Inde, Romain a entrepris fin 2017 de réaliser le Tour des Annapurnas en trek. Suivi dans ce projet par son amie Philippine, qui l'a rejoint à Katmandou pour l'occasion, il nous raconte la progression du duo à travers ce sentier mythique, dominé par les géants himalayens. Récit.

Voilà longtemps que je l’attendais celui-là ! Deux semaines presque coupé du monde en randonnée dans l’Himalaya. Pour l’occasion Philippine s’est motivée et nous nous sommes retrouvés le 12 novembre à Katmandou.

Quartier de Thamel à Katmandou (c) Romain Hillion

Katmandou est de loin la ville la plus importante du pays. Le quartier touristique des trekkers (Thamel) met tout de suite dans l’ambiance. Petites rues partiellement couvertes de drapeaux de prières bouddhistes avec encore quelques vieux bâtiments où les touristes et les locaux s’activent comme dans une fourmilière. Des échoppes en pagaille proposent de l’artisanat local mais surtout du matériel de montagne, des voyages organisés, des guides… comme je vous le disais on est vite dans l’ambiance et on comprend rapidement l’importance de l’alpinisme dans l’âme du pays. La pollution brûle malheureusement un peu les poumons mais on pense aux montagnes qui nous attendent. Les népalais sont tous très sympas et serviables et le tourisme une activité vitale pour l’économie du pays même si des groupes étrangers ont la main mise sur les secteurs à hauts profits. En arrivant, la simplicité d’organisation des transports et des permis de randonnée a été un vrai bonheur de facilité, ça change de l’Inde.

Ruelles de Katmandou (c) Romain Hillion

Vers le départ : Katmandou - Jagat

Le lendemain matin nous étions donc dans le bus, puis 8h de route plus loin dans la ville de Besisahar, aux portes du parc des Annapurnas. Le bus local est une expérience remuante, les routes sont souvent cabossées et les arrêts pour récupérer (ou kidnapper ?) les passagers sont fréquents. Dans le bus il y a le chauffeur et celui que nous appellerons « Le King du bus » (copyright Philou) qui s’occupe de faire payer les billets, placer les gens, et faire du racolage par la porte ouverte. Je disais kidnapper car nous ne sommes pas bien sûrs que certains des petits vieux qu’il a fait monter dans le bus avaient vraiment envie de venir. Mais ils étaient certainement très heureux de se retrouver à Besisahar en fin de journée. Dans ce bus nous avons fait la connaissance de Uta et Philip, un couple d’allemands qui allaient être nos compagnons de voyage jusqu’au bout et avec qui nous avons passé un super séjour.

Trajet en Bus Katmandou-Besisahar (c) Romain Hillion

Nous sommes donc maintenant à Besisahar, n’étant pas sûrs du timing général du voyage nous préférons gagner un peu de temps sur les premières étapes et décidons de commencer le trek en jeep jusqu’à Jagat, jeep que par chance nous avons pu prendre juste après le bus et éviter de perdre une demi-journée en dormant à Besisahar. Une piste que le sentier du tour des Annapurnas rejoint régulièrement permet en effet d’aller jusqu’à Manang. Un peu coupables de commencer en trichant, le trajet s’est finalement révélé plus sportif que prévu étant donné l’état de la piste ! Après 3h de route pour 30km nous voici à Jagat. La nuit est rapidement tombée après notre départ mais les paysages étaient de type tropical-montagne, palmiers, rizières, chaleur, et des parois escarpées avec une rivière en contrebas de la vallée. Je précise car un des charmes de ce trek consiste à voir les paysages se transformer à mesure que nous grimpons.

Parcours du Tour des Annapurnas (c) Romain Hillion

Jagat donne le ton de ce que nous connaitrons en termes de logement pour la suite de l’aventure. Petits hôtels en pierre proposant parfois des douches presque chaudes avec une salle commune comportant idéalement un poêle. Idéalement, car le poêle est la seule source de chauffage avec le feu de la cuisine, et encore, mieux vaut ne pas en être trop loin.  Dans les premiers villages nous ne nous en soucions pas mais par la suite les températures ont commencé à être un peu plus extrêmes dans les chambres !

Etape 1 : Jagat (1 300 m) – Dharapani (1 860 m) 16 km

Mardi matin, ça y est ! C’est le grand jour. Il est 7h30, nous voilà partis, les sacs sont harnachés, les bâtons déployés et les gourdes remplies. Pour éviter la route nous décidons de prendre un chemin alternatif longeant l’autre côté de la rivière. Une bonne heure après nous voici en haut de la montagne qui faisait face à l’hôtel et toujours pas de chemin…

Leçon N°1 : pas de chemin alternatif.

Il est 9h30, nous sommes de retour au point de départ, devant l’hôtel. Ca y est, cette fois c’est parti ! Les sacs sont harnachés, les bâtons déployés et les gourdes re-remplies. Nous avons perdu 2h mais la vue était jolie… on se console comme on peut.

Sur cette première portion nous suivons alternativement la route et un chemin de l’autre côté de la rivière, traversant au gré des ponts suspendus qui sont un petit plaisir à chaque fois. Sans encombre nous arrivons à Dharapani, le chemin montait plutôt tranquillement sans grande difficulté. Les environs sont encore verdoyants mais les palmiers perchés sur les flancs alentours ont disparu. Il commence à faire un peu frais la nuit. Dans la salle commune nous retrouvons quelques personnes de notre hôtel de Jagat que nous recroiserons régulièrement pendant le voyage. On échange les contacts afin d’essayer de se retrouver quand nos étapes se correspondent. C’est bonne ambiance, on est tous copains.

Vue sur le village de Jagat (c) Romain Hillion

Etape 2 : Dharapani (1 860 m) – Dhikur Pokhari (3 060 m) 27 km

Nous voici sans le savoir prêts à attaquer une des plus grosses étapes du séjour. Départ au petit matin sur des bases de chemins relativement similaires à celles de la veille. Les sommets enneigés commencent à apparaitre donnant le sentiment de marcher vers des géants. Ça monte et ça descend un peu plus que la veille avec parfois des groupes un peu plus nombreux que nous essayons vite de semer à chaque fois. Dans l’ensemble nous n’avons pas souffert du monde, nous avons même été très tranquilles pendant les marches, mais sur certaines portions certains jours c’était un peu plus chargé.

L'équipe de choc devant le Manaslu (c) Romain Hillion

Après un déjeuner dans un petit village nous continuons notre route vers Chame qui était l’étape classique car village assez gros avec quelques boutiques et plein d’hôtels. Comme il n’est pas trop tard nous y faisons simplement le plein d’eau à la station d’eau potable et décidons de dormir au petit village suivant pour prendre un peu d’avance.

Leçon N°2 : quand le village est petit on demande combien d’hôtels s’y trouvent et on appelle avant pour savoir s’il y a des chambres libres (sauf si on passe par une agence qui a tout préparé avant !).

Nous apprenons donc notre leçon N°2 en ne trouvant dans le village qu’une étable, un hangar à foin et un unique hôtel déjà complet. Les jambes commencent à être lourdes (surtout en s’étant fait à l’idée que nous avions fini notre journée). Mais comme nous sommes des warriors (et qu’on ne va pas dormir dehors !) nous poussons jusqu’au village suivant plus gros avec des hôtels confortables (avec un matelas de plus de 10 cm d’épaisseur quoi) où nous arrivons à la nuit tombée dans le froid. Cette grosse étape nous permettra de considérablement alléger le planning des jours suivants.

Vue sur le Manaslu pour le déjeuner (c) Romain Hillion

Etape 3 : Dhikur Pokhari (3 060 m) – Nawal (3 660 m)

Sur cette étape le choix s’offre à nous de passer par la route pour rejoindre directement Manang (la grosse « ville » du parc naturel) ou de faire un crochet en altitude par un village intermédiaire. Nous avons triché au début mais pas ce coup-ci, ce sera le crochet en altitude qui nous offrira parmi les plus belles vues du séjour. La marche commence paisiblement, nous quittons les dernières forêts. Après Upper Pisang nous arrivons au pied d’une bonne grimpette en haut de laquelle le déjeuner nous attend avec une vue sublime sur la vallée et l’Annapurna II.

Vue sur l'Annapurna II (c) Romain Hillion

La suite est moins pentue, nous longeons les flancs de montagne avec chaque détour comme autant de fenêtres s’ouvrant sur un paysage grandiose. Le soleil disparaît rapidement derrière les montagnes et nous arrivons dans l’ombre de la fin de journée au village suivant saisis par un vent à décorner les yaks (que nous croisons fréquemment sur le sentier). Comme tous les soirs tentative de douche, jeux de carte (si possible pas trop loin du poêle !), du thé (beaucoup de thé !), puis diner copieux. Les hôtels ont quasiment tous des cartes plutôt généreuses, moi qui m’attendais à devoir récupérer avec du dal tous les soirs c’est finalement grand luxe.

Etape 4 : Nawal (3 660 m) – Braga (3 360 m)

Réveil sous la neige qui ne tarde pas à fondre avec l’arrivée du soleil. Si les nuits sont glaciales, les journées sont très agréables car le soleil chauffe bien (nous sommes au niveau des tropiques). Et nous avons eu un temps de fou, grand ciel bleu presque tous les jours avec au pire quelques nuages. Le froid arrivait avec le vent qui se lève vers midi.

Réveil à Nawal sous la neige (c) Romain Hillion

Nous descendons tranquillement vers Braga où nous passerons la nuit profitant d’une vue exceptionnelle sur la vallée. Après le déjeuner et après avoir pris nos quartiers nous partons voir la grotte de Buddha perchée un peu plus haut sur les flancs de l’Annapurna III. Comme ça faisait longtemps, nous nous trompons de chemin et nous retrouvons dans un pierrier couvert de neige formé par l’eau qui descend du glacier au-dessus mais qui part en direction de la grotte. Après une heure de marche le fait est établi que nous ne trouverons pas de chemin.

Les filles font demi-tour pour tenter de trouver le sentier au point de départ (l’appel de l’hôtel sera finalement plus tentant que celui de la grotte une fois le sentier trouvé). Côté garçon, comme les garçons c’est co… (heu…courageux ? mouai… passons) nous continuons sur le pierrier en se disant que si à 15h la grotte n’est pas en vue nous ferons demi-tour. Le pierrier est à peu près carrossable c’est jouable. Finalement nous avons atteint la grotte vers 16h sans trop d’acrobaties. Les vues étaient chouettes au pied du glacier de l’Annapurna III mais rien d’exceptionnel (c’était très beau mais on devient exigeant avec ce qu’offre le reste du parcours). La plus grande satisfaction était d’avoir atteint la grotte ! Nous redescendons alors par le sentier qui sinue à travers les sapins qui ont fait leur retour pour aller faire sécher nos chaussures à l’hôtel.

Bilan des courses, 2h30 à la montée, 45mn à la descente.

Leçon numéro 3 : C’est bien aussi le sentier.

Vue en descendant vers Braga (c) Romain Hillion

Etape 5 : Braga (3 360 m) – Ice Lake (4 650 m) – Manang (3 540)

Objectif lce Lake, perché à 4650 m d’altitude soit 1300 m plus haut. Cette randonnée à la journée, outre le fait qu’elle soit jolie, est aussi un vrai premier test d’altitude pour voir si tout le monde tient le coup.

Le chemin vers le lac est exceptionnel, offrant sans hésiter parmi les plus beaux panoramas du voyage. A mesure que nous montons, la chaîne des Annapurnas dévoile un par un ses sommets, bordés à leurs pieds par la vallée qui s’étire à l’horizon. Les petits arbustes aux odeurs de maquis laissent place à un sol plus désolé. A l’approche du sommet ne poussent plus que des cailloux. Nous finissons la marche sans trop de difficultés pour trouver le lac qui porte bien son nom, mais les pas se font plus lents, l’effet d’altitude commence à se faire sentir. Le vent glacial pousse les marcheurs à vite s’abriter derrière une petite construction en pierre à proximité de l’eau.

Après un petit tour des environs nous rebroussons chemin pour redescendre dans la vallée avec toujours ces vues incroyables dopées par une météo magnifique. Le vent s’est renforcé et nous pousse à descendre plus vite.

Vue sur la chaîne des Annapurnas (c) Romain Hillion

Une fois à Braga nous récupérons les sacs et nous dirigeons vers Manang 2 km plus loin pour y passer la nuit. Manang est la ville principale du parc, c’est aussi là que la piste carrossable s’arrête. A partir de maintenant c’est un chemin sans détour vers le fameux col de Thorong La qui nous attend. Notre hôtel offre une salle commune confortable dans une ambiance de chalet alpin où nous avons même chaud pour la première fois depuis quelques jours et la dernière avant Muktinath de l’autre côté du col. Température annoncée la nuit, -16°C.

Etape 6 : Manang (3 540) – Yak Kharka (4 018 m)

Comme nous allons monter assez haut en altitude nous réduisons considérablement les distances des étapes pour laisser à nos corps le temps de s’acclimater. Nous prendrons deux jours pour atteindre le pied du col. A partir de maintenant nous ne logeons plus vraiment dans des villages mais plutôt des hameaux de refuges pour randonneurs. En milieu d’après-midi du 2ème jour, nous arrivons à Yak Kharka (4018 m), peu de temps avant d’arriver nous avons quitté les derniers arbres. Et qui dit moins d’arbres dit moins de bois pour le poêle, alors que les nuits deviennent vraiment très très fraîches !

Vue depuis Yak Kharka (c) Romain Hillion

Etape 7 : Yak Kharka (4 018 m) – Thorung Phedi (4 450 m)

Encore une petite étape qui nous conduit au pied du col à Thorung Phedi (4450 m), presque à la hauteur du Mont Blanc. Nous profitons du soleil de l’après-midi pour nous réchauffer. Quelques chamois, chevaux et yaks tournent autour du camp. Philou, Philip et Uta partent reconnaître la montée qui nous attend demain. Dès que le soleil disparaît nous nous empressons de remettre des couches, la température est en chute libre. Dans la salle commune les alentours du poêle ressemblent à bout de banquise sur lequel viennent s’entasser les pingouins. Finalement vu le peu de bois disponible ce sont surtout les épaisseurs de vêtement qui seront salvatrices. Dès que la porte s’ouvre pour laisser entrer ou sortir quelqu’un on peut sentir toute la salle grelotter et c’est ce soir-là que nous aurons battu notre record de consommation de thé. Aucune idée de la température dehors mais il fait vraiment très froid.

Leçon numéro 4 : le thé, qu'il fasse très chaud ou très froid, c'est la clé !

Paysage minéral vers Thorung Phedi (c) Romain Hillion

Etape 8 : Thorung Phedi (4 450 m) – Thorung La Pass (5 416 m) – Muktinath (3 760 m)

4h du matin, ça y est c’est le grand jour. Nous prenons notre petit déjeuner et nous mettons en route. Il fait encore bien nuit et vues du bas les lampes frontales parsèment la montée. Je pense que j’ai sur moi presque toutes les affaires que j’avais dans mon sac. En quelques minutes les tuyaux de nos camel-backs sont tous gelés. L’eau gèle également partiellement dans les gourdes. Après une montée assez raide nous arrivons à l’aurore au Camp de Base (4925 m). Un petit thé et c’est reparti. Le soleil fait bientôt son entrée et met plus de temps que les autres jours à réchauffer l’air. La route pour le col est alors une succession de six ou sept plateaux, on se demande à chaque fois si le sommet est en haut de la montée. La pente s’est réduite mais chaque pas est un pas de moins, impossible d’accélérer sans perdre son souffle. Il faut prendre son temps et rester concentrer.

Leçon numéro 5 : au délà des 5 000 m d'altitude, on réduit le rythme (250m de dénivelé par heure max)

Et finalement après quelques heures d’efforts nous voici au col de Thorung La (5 416 m), le paysage est lunaire. Pour tout le monde c’est la joie d’avoir surmonté l’épreuve, ce qui n’était pas gagné d’avance, pas mal de gens ne tiennent pas jusqu’au bout à cause de l’altitude. Pas un nuage à l’horizon, c’est magique. On sent tout le corps qui se relâche. Nous trouvons même l’énergie de grimper une petite colline à proximité. Et finalement après ce moment d’émotion il est temps d’attaquer la descente sur l’autre versant avec là encore des paysages somptueux.

Montée vers le Col de Thorong La (c) Romain Hillion

A la descente c’est l’effeuillage, le soleil chauffe, l’altitude diminue, les couches tombent les unes après les autres. Et finalement c’est en chemise que nous arrivons sur les hauteurs de Muktinath pour déjeuner. Puis après une bonne heure de marche nous voici en ville. Ça y est, nous l’avons fait ! Nous sommes encore à 3760 m d’altitude mais après avoir descendu 1650 m de dénivelé nous avons l’impression d’être arrivé en plaine.

Arrivée à Muktinath (c) Romain Hillion

Etape 9 : Muktinath (3 760 m) – Jomson (2 720 m)

Celle-là n’était pas prévue au programme. Nous suivons finalement Uta et Philip pour une journée de marche en plus jusqu’à Jomson en passant par  le magnifique village de Kagbeni, l’oasis des montagnes.

Le village de Kagbeni, végétation en pleine haute montagne (c) Romain Hillion

Jusqu’à Kagbeni nous suivons une improbable magnifique route goudronnée qui s’arrête avant le village (on se demande un peu qui a eu l’idée de goudronner juste cette portion). Puis jusqu’à Jomson nous suivons la piste qui de temps à autre fait des détours par le grand lit de la rivière majoritairement à sec. A Jomson finit le charme des petits villages, la ville est un peu décevante et nous y réservons le bus qui nous ramènera le lendemain à Pokhara (11 ou 12h de pistes et routes de montagne) puis le surlendemain un autre bus pour Katmandou puis le vol retour pour la maison. Vol magnifique après le décollage où le couloir aérien nous faisait longer l’Himalaya avant de plonger plein sud vers l’Inde. Histoire de dire un dernier au-revoir aux sommets enneigés.

Cela peut surprendre plus d'un, mais le catamaran (deux coques) connait un véritable engouement dans le tourisme de croisière. Véritable chef de file des vacances familiales en mer, le catamaran garde un côté mystérieux alors qu’il présente de nombreux avantages : confort, chambres bien distinctes, vue panoramique, et bien sûr un tirant d'eau (profondeur du point le plus bas du bateau) plus faible que le monocoque, lui permettant d'accéder aux récifs coraliens, lacs et autres plans d'eau peu profonds. Avant de vous jeter à l’eau, il vous reste à garder en tête les points clés de la location de catamaran.

Catamaran Croatie - (c)

Ça y est : vous avez décidé de passer à la vitesse supérieure et d’aller au bout de l’aventure commencée (vraisemblablement) par l’écriture des deux mots location catamaran dans votre moteur de recherche. En France comme partout en Europe où la mer reste indomptable, le catamaran est un bateau à part. Le niveau de confort observé à bord n’a rien à voir avec celui que procure un voilier, pour profiter d'un moment convivial et de détente entre amis, avec sa famille ou en duo avec sa moitié. Le large lance un appel. Avant de vous précipiter sur votre réservation, voici quelques conseils à garder en tête lors de votre réservation, que ce soit pour partir en autonomie ou avec un skipper.

Toujours privilégier un site de confiance

Cela paraît évident mais beaucoup de sites peu scrupuleux se sont engouffrés dans la brèche suite à l’émergence de plateformes collaboratives de location de bateaux entre particuliers (ClicknBoat, Samboat...), et des sites de réservation d'aventures comme Kazaden. Résultat : une recherche trop rapide et l’on peut finir par réserver un catamaran qui… n’existe pas ou qui sera bien loin de nous assurer le niveau minimum de sécurité attendu. Appuyez vous sur des sites de confiance, prenez le temps de parcourir leurs différentes offres et vous trouverez sans problème votre bonheur.

Penser partage des frais

Le prix plus élevé du catamaran peut en rebuter certains (comptez généralement 1,2 à 2 fois le prix d'un monocoque pour un nombre de couchages équivalent). Il faut dire qu’une croisière représente un budget bien plus important qu’une semaine au camping ou qu’une succession de randonnées. Reste que le prix affiché en ligne pour une location ou une privatisation va être divisé par le nombre de plaisanciers, celui-ci pouvant monter à 12 (voir 25 en party time !) sur les catamarans les plus récents et spacieux. On vous laisse faire les calculs mais l’opération peut s'avérer tout à fait abordable si vous complétez le bateau.

Sachez que pour un format croisière avec skipper, comme ceux proposés sur Kazaden, vous pouvez privatiser votre bateau ou faire une réservation par cabine (pour 2). Il existe généralement un seuil de participants (généralement 4 ou 6) à partir duquel il est plus rentable de privatiser l'intégralité du bateau plutôt que de réserver des cabines séparément, pensez-y !

Catamaran au Port de Trogir (CC) Shutterstock - Pawel Kazmierczak

Se renseigner sur le skipper/capitaine

Si vous n’avez pas le permis bateau ou que vous ne vous sentez pas de manœuvrer le catamaran, vous pouvez tout simplement louer le catamaran avec skipper. Le stress s’envole et votre opération farniente prend l’autoroute de la tranquillité. Certains skippers ont une vision bien précise de la navigation, et leur impact sur l'expérience globale de votre croisière est non négligeable. N’hésitez pas à bien échanger sur vos attentes de façon à ce que la croisière s’amuse ne s’entrechoque pas avec une autre idée diamétralement différente.

Découvrir nos croisières avec skipper

Consulter les avis clients

On peut saluer le supplément de transparence observable quand on se penche sur les avis clients des utilisateurs de plateformes de location de bateau ou de réservation d'aventures. La majorité des sites passent par des systèmes éprouvés de vérification des avis (avis-vérifiés chez Kazaden), de sorte que seuls leurs vrais clients peuvent contribuer.

Location catamaran coucher de soleil - (c)

Choisir le catamaran adapté à son itinéraire

Un EVG à Barcelone ne se choisit pas de la même façon qu’une croisière d’une semaine aux Grenadines. Le catamaran loué non plus. Il existe des références comme Lagoon, Catana et Fountaine Pajot. Prenez en compte votre programme et vos prérequis pour orienter votre choix final : ai-je besoin d'un grand carré intérieur ? de salles de bains séparées ? d'une grande ouverture vers l'extérieur ? D'un bateau plus manoeuvrable ? Si vous cherchez un maximum de confort, vous pouvez aussi faire confiance aux unités de luxe, d’un raffinement exquis. Bonne croisière !

Choisir sa destination croisière catamaran

 

La montagne, le dépassement de soi, le goût du risque, du challenge, la proximité avec une nature parfois si hostile : ce sont des thématiques que nous connaissons bien chez Kazaden ! La semaine dernière (mardi 13 septembre pour être exact), toute l’équipe Kazaden était invitée chez Canal+ pour découvrir une nouvelle série époustouflante : La Face Cachée des Super Héros en avant-première sur les écrans. Au programme, nous avons visionné deux courts-métrages sur les huit programmés – Kilian Jornet et sa passion pour les cimes ainsi que Yohann Leroux, le maître des toits de Paris. Deux teasers nous ont également été présentés sur Justine Dupont, une jeune surfeuse française très prometteuse et Umberto Pelizzari, triple recordman du monde d’apnée. Dans cet article, nous revenons sur ces huit légendes sportives et leurs exploits ! A voir et à revoir sans modération !

Outdoor sports ©Pixabay
Outdoor sports ©Pixabay

Qu’est-ce que la Face cachée des Super Héros ?

Tout d’abord, un peu plus sur cette série originale qui est La Face Cachée des Super Héros ! Il s’agit d’une série documentaire écrite par Olivier Oudon, Arnaud Tortel et Nicolas Zunino et réalisée par William Japhet, Sébastien Montaz-Rosset, Thierry Robert, Pierre Stine et Nicolas Thomä.

Cette série se concentre sur 8 hommes et femmes d’exception qui évoquent leurs parcours, leurs ambitions et leurs rêves à travers 8 épisodes, le tout mené par Arnaud Tortel, kinésithérapeute, acuponcteur et premier homme à avoir atteint le Pôle Nord Magnétique en solitaire et sans ravitaillement en 1997.

Kilian Jornet, Alain Robert, Umberto Pelizzari, Géraldine Fasnacht, Justine Dupont, Yohann Leroux, Eric Deguil et Jean-Baptiste Chandelier : huit athlètes de renom, couronnés de médailles partagent leur parcours et leur expérience dans une série très humaine. Du trail au parapente en passant par le basejump et le surf : cette série fait un tour d’horizon des sports les plus en vogues dans le milieu outdoor !

Les épisodes seront diffusés en exclusivité le mardi 20 septembre et le mardi 27 septembre 2016 (quatre épisodes par soir) sur Planete+ Aventure et Expérience. Mise en scène, tournage, montage : des paysages naturels et de montagne à en perdre la vue ! Et oui, l’équipe Kazaden a été séduite par les deux premiers épisodes, et il nous tarde de voir la suite !

Pour voir le teaser, c’est par ici !

Repoussez vos limites sur Kazaden.com

Mais qui sont ces Super Héros présentés ?

Alain Robert – L’homme araignée

A 53 ans, Alain Robert est le seul homme à pratiquer la grimpe urbaine en solo, sans corde. Depuis 1994, il escalade différents gratte-ciels. En 2011, il a gravi Burj Khalifa, la plus haute tour du monde, mesurant près de 830 mètres. Dans cet épisode, Alain Robert emmène Arnaud Tortel, dans les fameuses falaises du Verdon, premières falaises qu’il a gravies seul, sans partenaire. Un retour aux sources en quelque sorte mais surtout une réelle volonté de comprendre les motivations de cet homme à monter toujours plus haut.

L’épisode a été réalisé par William Japhet et sera diffusé le mardi 20 septembre à 20h45.

Géraldine Fasnacht – La Femme Oiseau

Médaillée à plusieurs reprises sur la scène internationale pour ses exploits en snowboard freeride, Géraldine Fasnacht, suissesse âgée de 35 ans est également connue pour son expertise pour le base jump et le wingsuit. Elle vous emmènera, dans cet épisode, « voler » au-dessus des montagnes, autour de Verbier pour vous expliquer ce qui la pousse à se jeter dans le vide.

L’épisode a été réalisé par William Japhet et sera diffusé le mardi 20 septembre à 21h10.

Géraldine Fasnacht ©Vimeo
Géraldine Fasnacht ©Vimeo

Umberto Pelizzari – L’Homme poisson

Triple recordman du monde d’apnée en no limit, à 50 ans, Umberto Pelizzari vous accueille dans son épisode, au large de la presqu’île de Giens. Capable de tenir plus de 8 minutes en apnée de par sa capacité pulmonaire incroyable de 7,9 litres, Umberto Pelizzari vous initie aux techniques de respiration et de concentration pour une maîtrise parfaite de son corps et de ses organes vitaux. Vous en aurez le souffle coupé !

L’épisode a été réalisé par Pierre Stine et sera diffusé le mardi 20 septembre à 21h35.

Umberto Pelizzari ©Vimeo
Umberto Pelizzari ©Vimeo

Yohann Leroux – Le maître des toits

A 29 ans, Yohann Leroux évolue sur les toits et les murs des villes pour réaliser des sauts et des figures extraordinaires. Double champion du monde de Parkour (2011) et Freerun (2013), Yohann Leroux vous dévoile les plus beaux toits de Paris dans son épisode et revient sur son expérience : un mélange de coordination, de maîtrise de soi et d’équilibre.

L’épisode a été réalisé par William Japhet et sera diffusé le mardi 20 septembre à 22h.

Yohann Leroux ©Vimeo
Yohann Leroux ©Vimeo

Kilian Jornet – Le maître des cimes

6 fois champion de skyrunning et souvent considéré comme le plus grand coureur en montagne de tous les temps, à 31 ans, Kilian Jornet nous emmène vaincre les plus grands sommets du monde. Avec une capacité hors-norme à dominer toutes les distances, en équipement ultra-léger, Kilian Jornet nous fait découvrir ses plus belles ascensions et revient sur son entraînement au quotidien.

L’épisode a été réalisé par Nicolas Thomä et Nicolas Zunino avec le concours de Sébastien Montaz-Rosset. Il sera diffusé le mardi 27 septembre à 20h45.

Kilian Jornet ©Wikimedia
Kilian Jornet ©Wikimedia

Eric Deguil – Le maître des rivières

Changement de registre, cette fois-ci, Eric Deguil nous fait découvrir son super-pouvoir : sa capacité à franchir des rivières et des cascades classées « infranchissables ». Triple champion du monde de kayak extrême en 2011, 2012, 2014, Eric Deguil nous accueille dans les Pyrénées, son lieu d’entraînement de prédilection mais surtout lieu de son nouveau défi : franchir le gave de Cauterets, un rapide aussi engagé que spectaculaire.

L’épisode a été réalisé par William Japhet et sera diffusé le mardi 27 septembre à 21h10.

Eric Deguil ©Flickr
Eric Deguil ©Flickr

Justine Dupont – La Fiancée de l’Océan

A 24 ans, Justine Dupont est déjà championne d’Europe de shortboard et de longboard. En 2013, la jeune surfeuse française bat tous les records :  elle surfe la plus grosse vague jamais surfée par une femme, la fameuse vague de Belharra de près de 15 mètres de haut, sur la côte basque. Dans le Sud-ouest de la France, Justine Dupont vous dévoile ses secrets pour dompter l’océan !

L’épisode a été réalisé par Thierry Robert et sera diffusé le mardi 27 septembre à 21h35.

Justine Dupont ©Wikimedia
Justine Dupont ©Wikimedia

Jean-Baptiste Chandelier – Le maître de la gravité

Dernier athlète de cette super série, Jean-Baptiste Chandelier, parapentiste freestyle de 30 ans, capable de voler dans tous types d’environnement et d’exécuter des figures avec une précision extrême. Jean-Baptiste revient sur sa passion, dans cet épisode tourné à Serre-Chevalier, et nous explique les sensations qu’il éprouve en plein vol.

L’épisode a été réalisé par William Japhet et sera diffusé le mardi 27 septembre à 22h00.

Vous savez maintenant tout des épisodes de cette super série à regarder sans modération !  Si vous souhaitez vous-même tenter des expéditions en pleine nature, sur Kazaden.com, nous vous proposons également de vous mettre en relation avec les meilleurs guides, moniteurs et agences locales pour toutes vos prochaines sorties ! Alpinisme, Voile, Escalade, Canyoning, Trail : rendez-vous sur notre site internet pour en savoir plus sur nos sports, en cliquant directement sur le lien ci-dessous, ou contactez-nous directement au 01 79 75 71 72 !

Découvrir tous les sports à sensation sur Kazaden.com

Dans cet article, direction l’Afrique et plus particulièrement la Tanzanie. Site prisé des randonneurs, bien entendu, vous pensez immédiatement au plus haut toit de l’Afrique : le Kilimandjaro. Qui, en effet, n’a jamais rêvé de gravir ce sommet emblématique ? Nous revenons ici sur de nombreux détails techniques pour bien préparer votre ascension du Kilimandjaro, à savoir les différents itinéraires, l’essentiel de ce que vous devez apporter pour une ascension au top et des conseils concernant la préparation physique, les risques éventuels à connaître et bien d’autres choses encore !

Ascension du Kilimandjaro : ce qu’il faut connaître sur cette montagne

Le Kilimandjaro est une montagne située dans la région africaine de la Tanzanie, plus particulièrement au Nord-Est de cette dernière et culmine à 5 891 mètres en son Pic de L’Uhuru, situé au centre du site. Trois volcans composent ce site spectaculaire, le Shira à l’Ouest du site qui culmine à 3 962 mètres d’altitude, à l’Est le Mawenzi culmine à 5 149 mètres, et enfin, au centre le Kibo qui culmine à 5 891 mètres. Le Pic Uhuru est situé sur le Kibo.

Le Kilimandjaro est particulièrement reconnaissable sur les photos ou vidéos pour sa calotte glaciaire, qui subit, depuis de nombreuses années, les effets négatifs du réchauffement climatique et de la déforestation, et qui tend, par conséquent, à disparaître progressivement. L’ascension se fait obligatoirement en compagnie d’un guide et d’une équipe de porteurs. Et non, vous ne pourrez pas le faire seul, et pour votre sécurité, nous ne vous le conseillons pas !

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Le soleil tire sa révérence sur le Kilimandjaro © Pixabay

Ascension du Kilimandjaro : les différents itinéraires de départ

Il existe 7 points de départ pour effectuer l’Ascension du Kilimandjaro, dont certains réservés aux alpinistes chevronnés (itinéraires du versant septentrional). Certains sentiers sont plus faciles et mieux équipés en termes de refuges, et de nombreuses variantes existent tout au long du parcours. Suivant l’itinéraire que vous empruntez, comptez entre 7 et 10 jours pour atteindre le sommet du Pic Uhuru, suivant votre condition physique et vos objectif initiaux. L’Ascension du Kilimandjaro est un trek d’une longueur entre 40 à 45 kilomètres au total, qui peut se réaliser tout au long de l’année. Les randonnées d’approche se font principalement de jour ; seule l’Ascension finale (environ 10 à 13 heures de marche) se commence durant la nuit.

La route de Marangu est un des sentiers les plus touristiques car c’est l’un des plus anciens du site, plongé au cœur d’une forêt humide, mais également le plus régulier et facile à gravir. Si vous empruntez ce sentier, aucune préparation physique particulière n’est requise et aucun matériel spécifique n’est à prévoir.

La Route Mweka est la plus direct pour atteindre le sommet du Kilimandjaro et donc, par conséquent, la plus raide et dangereuse. Cet itinéraire ne peut être emprunté qu’à la descente, qui s’effectue par une crête de 22 kilomètres.

La Route Umbwe est considérée comme l’une des plus difficiles notamment par sa pente raide mais également par l’acclimatation difficile de l’organisme due à la rapidité spectaculaire de l’ascension.

Découvrir le Kilimandjaro en trek

Ascension du Kilimandjaro : ce qu’il faut absolument emporter avec soi

Comme tout trek en haute montagne, il faut absolument prévoir un matériel adapté pour réaliser une ascension dans les meilleures conditions. Les changements climatiques étant relativement importants dans cette région, les variations de température peuvent évoluer de 40°C entre la journée et la nuit, pouvant atteindre près de -20°C en pleine nuit.

Ce qu’il faut emporter côté vestimentaire :

Ce qu’il faut emporter côté matériel : 

Ascension du Kilimandjaro : quelle préparation physique ?  

Pour réaliser l’Ascension du Kilimandjaro, il n’est pas nécessaire d’avoir déjà gravi les plus hauts sommets du monde, pas de panique ! Cette Ascension, bien que technique, ne nécessite pas de connaissances particulières de l’alpinisme mais nous vous recommandons toutefois d’avoir une préparation physique convenable, afin d’éviter les éventuelles souffrances physiques causées par un trek long et engageant (notamment du fait des effets de l'altitude sur la condition physique). Nous vous conseillons vivement de commencer à vous entraîner 3 à 4 mois avant votre départ en réalisant relativement souvent des randonnées pédestres et des courses à pied, en faisant varier la distance et la vitesse. Vos muscles ainsi que votre cœur seront bien mieux préparés pour affronter le plus haut toit de l’Afrique.

Ascension du Kilimandjaro : les risques à connaître

Evidemment, vous vous en doutez, la barre des 4 000 mètres d’altitude a un fort impact sur la respiration et l’organisme du corps. De nombreux maux peuvent apparaître, et il est très important de les signaler immédiatement à votre guide de montagne qui vous accompagne. Rien ne sert à les cacher car vous pourriez mettre votre vie en danger. Soyez bien vigilant aux différents signes annonciateurs de mal-être, du type vomissements, saignements, perte des repères, maux de têtes, troubles de la vue, insomnie ou perte de l’appétit, signes de la très fréquente maladie du Mal Aigu des Montagnes (MAM). Elle apparaît lorsque la montée en altitude est très raide et que le corps n’a pas le temps de s’acclimater correctement. C’est pourquoi, nous vous conseillons de ne pas vous lancer un défi d’ascension trop important, en réalisant par exemple l’ascension en 7 jours au lieu de 6, afin que votre corps puisse s’acclimater correctement aux conditions naturelles et augmenter, par conséquent, vos chances d’atteindre le sommet ! N’oubliez pas de vous hydrater (3 litres d’eau par jour) et de manger quelques en-cas régulièrement, tout au long de la journée.

Jour 4 - Shira 2
Le Shira, 4 ème jour de l'Ascension du Kilimandjaro © Antonin Rémond Flickr

Ascension du Kilimandjaro : infos pratiques  

Des porteurs vous accompagneront durant votre trek du Kilimandjaro et de nombreux pourboires sont à prévoir tout au long de votre parcours. En effet, l’ascension se fait en groupe en compagnie d’un ou plusieurs guides et d’un groupe de porteurs vous portant vos sacs à dos (maximum de 15 kg par porteur) durant la journée. Prévoyez donc un autre petit sac de 30 litres environ à porter vous-même pour vos affaires utiles dans la journée. Si vous souhaitez connaître les tarifs pour réaliser l’ascension du Kilimandjaro, vous pouvez consulter notre article Ascension du Kilimandjaro : comparatif des prix.

Alors, ça vous donne envie ? Chez Kazaden, nous vous proposons des stages d'initiation et de perfectionnement à l'alpinisme. Mont-Blanc, Dôme des Ecrins, Grand Paradis ... : en Europe et en France, de très nombreux sommets emblématiques sont aussi à découvrir !

Pour en savoir plus sur nos formules et nos guides de haute montagne, rendez-vous sur notre site Kazaden.com (en cliquant sur le lien dessous) ou contactez-nous directement par téléphone au 01 79 75 71 72.

Découvrez nos ascensions du Kilimandjaro

Qui n’a jamais rêvé de défier les oiseaux dans le ciel, même l’espace de 5 minutes ? Alors certes, l’homme n’a pas encore réussi à trouver le moyen de voler de ses propres ailes, mais heureusement, il a inventé le parachute, ce petit harnais équipé d’une grande voile, pour pouvoir connaître les premières sensations de chute libre en extérieur. Nous l’avons testé, et on vous l’assure : la sensation de liberté suite au saut - lorsque vous êtes comme aspiré dans les airs - est unique. Le saut en parachute est un moment définitivement riche en émotions !

Saut en parachute ©Wikimedia
Saut en parachute ©Wikimedia

Dans cet article, nous revenons sur les basiques du baptême de l'air : conseils, astuces et surtout de l'information pratique sur les formules et tarifs en vigueur. C'est parti !

Type de SautFourchette de prix
Saut en Tandem200€ - 300€
Option Vidéo pendant le saut80€ - 180€
Saut en solo400€ - 600€
P.A.C (Progression Accompagnée en Chute)1 000€ - 1 500€
P.A.C + Brevet A1 400€ - 2 300€
Brevet Bsur demande de devis

Saut en parachute : tout savoir sur cette pratique

Rappelons, tout d’abord quelques infos clés. Le parachutisme est une activité de pleine nature qui consiste à s’élever de quelques centaines à plusieurs milliers de mètres d’altitude à bord d’un avion, puis d’en sauter en plein vol et de retourner sur la terre ferme à l’aide d’une grande voile, nommée parachute. La chute libre peut durer entre 30 secondes et 1 minute suivant l’altitude à laquelle vous sautez. Ensuite comptez environ 5 minutes à parachute ouvert, dans un vol plus confort mais qui peut s'avérer acrobatique si vous en faites la demande. Attention à ne pas confondre avec le base jump, qui lui consiste à sauter d’un point fixe, et non mobile. Notez qu'un certificat médical vous sera demandé avant d’effectuer votre premier saut, afin d’attester votre aptitude à sauter en parachute.

Saut en parachute : les différentes formules pour s'initier

#1 Sauter en tandem

Bien évidemment, si vous n’avez jamais sauté en parachute, la première formule qui s’impose est un saut en tandem, qui consiste à sauter avec un moniteur diplômé d’Etat (ne croyez pas qu'on va vous lâcher tout seul...). Ce saut se déroule sur une demi-journée environ et s’effectue à l'aide d'un parachute biplace. En effet, le moniteur qui vous accompagne accroche votre harnais au sien par des anneaux - très solides et bien ancrés, pas de panique. Celui-ci s’occupera de tout : vérifier l’altitude grâce à son altimètre, déclencher le parachute au bon moment, etc... Le bonheur, donc, puisque vous n’aurez quasiment rien à faire, à part profiter tout bonnement de la sensation de la chute libre. Vous avez très souvent la possibilité de commander une vidéo de votre saut auprès de l’école, ce qui impliquera qu’un autre parachutiste sautera au même moment que vous pour vous filmer tout le long de votre descente.

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Saut en tandem pour un baptême de l'air en toute sécurité © Wikimedia

#2 Journée formation + Saut en solo

Pour les plus audacieux, il est également possible de sauter en parachute en compagnie de deux moniteurs brevetés d’Etat qui vous accompagneront tout au long de votre saut en solo. Afin de sécuriser au maximum votre expérience, les moniteurs vous tiendront à la sortie de l’avion et vous aideront à vous stabiliser mais l’ouverture du parachute et la navigation sous voile ne dépendront que de vous ! Une journée de formation complète est  obligatoire pour appréhender au mieux toutes les étapes de votre saut. Le saut en solo correspond en fait à la première journée de formation de la P.A.C (voir ci-dessous).

 

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C'est le moment de s'envoler ! © Pixabay

Faire le grand saut en tandem avec un parachutiste pro

#3 La formation pour devenir un parachutiste autonome

La P.A.C (Progression Accompagnée en Chute) est la formation de référence pour devenir parachutiste autonome.  Cette formation - la plus rapide de toutes - se déroule sur une semaine environ. Elle débute par une journée de formation théorique complète sur les étapes d’un saut, avant de vous lancer de l’avion pour votre premier saut en solo ! Un moniteur breveté d’Etat vous accompagnera sur vos 6 premiers sauts, afin de vous apprendre à maîtriser loopings, altimètre, atterrissage, mais vous effectuerez le 7ème saut, a priori, en autonomie complète !

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Navigation sous voile, reposante après une chute libre démentielle © Pixabay

Les autres formations consistent à perfectionner vos sauts en parachute et proposent différents niveaux, sous forme de brevets.

#4 Les brevets pour se perfectionner à la chute libre

Le Brevet A est le premier niveau et peut être obtenu après un minimum de 15 sauts en parachute. Les compétences requises pour ce diplôme sont entre autres : la capacité à se poser sans assistance radio ; et savoir plier, correctement, son parachute.

Ensuite, vient le Brevet B, pour lequel il faut comptabiliser un minimum de 30 sauts et dont les principales compétences requises sont l’aptitude sous voile et des figures associées en chute.  Ce brevet B est composé de différents sous-diplômes de perfectionnement : précision d’atterrissage et voltige (B1), le vol relatif (B2) pour voler à plusieurs à plat, le free fly (B4) pour voler à plusieurs personnes en vertical et enfin la voile contact (B3).

Deux autres types de brevet existent mais nécessitent bien plus d’expériences (au moins 200 sauts en parachute) et requièrent l’obtention de tous les diplômés cités précédemment. Les Brevets C et D permettent donc d’effectuer des sauts spéciaux, des démonstrations et des vérifications essentielles, être un moniteur quoi !

Prix de ces formations :

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Saut à plat et à plusieurs : maîtrise du saut et apprentissage technique © Pixabay

 

Saut en parachute : de quoi est composé un équipement complet ?

 L’ensemble du matériel porté consiste en un harnais (comprenant les jambes et les épaules), d’une voilure principale rectangulaire et bombée, d’une voilure de secours (au cas où si la première a le malheur de ne pas s’ouvrir), d’un RSE (ralentisseur stabilisateur extracteur) qui servira à vous stabiliser lors de la chute libre et d'un déclencheur automatique pour actionner l’ouverture du parachute de secours, si ce dernier ne s’est pas ouvert aux alentours des 500 mètres d’altitude. Des lunettes transparentes vous serons également remises pour protéger vos yeux lors de la chute libre et vous permettre d’admirer la terre vue du ciel. Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas une activité sans risque mais il existe pas moins de 3 saas de sécurité !

Parachutistes confirmés : achat de place dans l’avion

Pour les parachutistes autonomes, vous pouvez, auprès des écoles de parachutisme existantes, acheter des places dans les avions et même louer l’équipement sur place (parachute etc.).

Licences et catégories d’âge, selon la FFP :

Pour voir le tableau récapitulatif de la FFP 2016, cliquez ici.

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En pleine chute libre, moment inoubliable © Wikimedia

Vous souhaitez réaliser votre baptême de l'air ou vous êtes tout simplement adepte de sensations fortes ? Sachez que nous pouvons vous mettre directement en relation avec les meilleurs guides et moniteurs de France. Contactez-nous au 01.79.75.71.72 ou à contact@kazaden.com.

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